Extension des parkings cogérés à Antananarivo


Les travaux d’extension de la cogestion des parkings sur rue sont en cours. La CUA viserait la facilitation des stationnements en ville. Pas à pas. Quatre mois après le démarrage de la gestion publique-privée des parkings sur rue de quelques quartiers du centre ville, le premier adjoint au maire d’Antananarivo, Jean Gabriel Harrison, annonce une nouvelle qui ne fera certainement pas plaisir aux propriétaires de véhicules. « La cogestion des parkings avec la société Easy Park s’élargira prochainement dans d’autres quartiers de la ville. La convention étant signée, les travaux dont l’enlèvement des épaves sont déjà en cours »,  laisse-t-il échapper, hier, sans mentionner toutefois de date précise. Les parkings à Antani­mena, à Ambohijatovo, à Ankaditapaka seraient les prochains touchés par ce nouveau mode de gestion, dont l’utilisation d’un horodateur et le tarif à 500 ariary par heure seront obligatoires. « On veut vraiment professionnaliser tous les parkings de la ville dans l’intérêt général. Pour la prochaine étape, on a choisi des quartiers où l’accès est très difficile », enchaine ce numéro deux de la CUA. Sens unique Dans ce nouveau projet, la CUA envisage de modifier le système de circulation d’une portion de route à Ankaditapaka, près de l’Institut privé ISCAM. « On va le transformer en sens unique. L’étude de faisabilité du projet est en cours», poursuit Jean Gabriel Harrison. Compte tenu de ces propos, l’assainissement des parkings sur rue dans les quartiers d’Ankaditapaka et Ankadifotsy, en mi mai, cadrait déjà avec la réalisation de ce projet. Cependant un responsable de la direction de mobilité urbaine auprès de la CUA a simplement souligné, à ce moment-là, la libération de la circulation. Un responsable auprès de la société Easy Park indique ne pas être au courant de cette convention. Pour beaucoup d’usagers, cette cogestion des parkings est un fiasco et devrait être suspendue illico presto. « Ils manquent de professionnalisme et ce sont les usagers qui supportent les conséquences. On nous sanctionne pour des raisons incompréhensibles et pour des « fautes non volontaires». Miangaly Ralitera
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