La sanction pénale des propriétaires de près de quatre vingt dix faux diplômes, décelés au cours des demandes d’équivalence des diplômes pour les concours des Douanes, ainsi que la poursuite des auteurs, est incertaine. Les représentants du ministère de la Fonction publique et de la réforme administrative (FOP) ainsi que du Bureau Indépendant anti-corruption (Bianco) se sont renvoyé la balle sur le sujet. C’était à Antaninarenina, hier, en marge de la signature de convention de partenariat entre la direction générale des Douanes, la FOP et le Bianco, pour le bon déroulement du concours des Douanes. « Normalement, la candidature des propriétaires de ces faux diplômes est irrecevable. Pour la poursuite, la Fop est mieux placée pour y répondre », esquive Georges Razafi­manantsoa, directeur adjoint chargé du département programmation, contrôle et suivi évaluation, du Bianco. Sauf que le directeur général de la FOP n’a pas donné son avis sur le sujet, hier, bien qu’il ait pensé porter des doléances auprès du Bianco, lors d’une interview en date du 31 mai. Pénalement, ce délit est classé de faux et usage de faux, et l’auteur peut écoper de six mois à deux ans d’emprisonnement ferme. Le dépôt de candidatures pour les concours de douanes est prolongé jusqu’au 20 juin. Pas plus tard qu’hier, plusieurs demandeurs d’équivalence de diplômes ont toujours été constatés au siège de la FOP, à 67 Ha. Des faux diplômes des prétendants aux postes de douaniers pourraient encore être découverts tout au long de ce délai. Miangaly Ralitera
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