La propagation de fausses nouvelles prolifère sur les réseaux sociaux. Elle menace la crédibilité de la presse. Empoigner le problème à bras le corps. La lutte contre la diffusion de fausses nouvelles a été l’axe de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse cette année. Le ministère de la Culture et de la communication a organisé dans ce sens hier et aujourd’hui au Canal Olympia, un colloque « pour guider la régulation des plates-formes numériques ». Le ministre de la Culture et de la communication Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy a souligné dans son discours « la contribution des plateformes numériques à la propagation non maîtrisée de fausses nouvelles, à la diffusion de discours de haine et à la multiplication des harcèlements en ligne et des théories du complot ». Une situation qui préoccupe également le Coordinateur résident du Système des Nations unies à Madagascar, Issa Sanogo. Le colloque a donc pour objectifs de « sauvegarder la liberté d’expression, la liberté de la presse, l’accès universel à l’information et la démocratie qui font face aujourd’hui à la menace de la propagation des rumeurs, des discours de haine et des harcèlements en ligne ». Lanceurs d’alerte Justement l’accès à l’information pour les recoupements et vérifications nécessaires pose problème comme l’a dénoncé le président de l’Ordre des journalistes de Madagascar, Monica Rasoloarison. « Les journalistes butent souvent sur des refus des responsables institutionnels ou ministériels de donner des informations sans une demande préalable adressée au président de l’institution ou au ministre. Soit il n’y a jamais de réponse, soit la réponse arrive très tard. La population a droit pourtant à des informations vérifiées et recoupées » a-t-elle déploré. Issa Sanogo après avoir rappelé la nécessité de bien vérifier les informations a souligné la nécessité de protéger les lanceurs d’alerte. « Ils nous permettent de connaître la vérité. Je crois qu’il faut protéger les lanceurs d’alerte » a-t-il recommandé. Le colloque voit l’intervention de plusieurs panelistes dont un expert de l’Unesco, des journalistes, des chercheurs universitaires, des juristes, la présidente de l’association des agences de régulation africaine, un expert de l’Union africaine…Plusieurs thèmes ont été retenus dans ce colloque dont la clôture est prévue en fin de matinée.
La propagation de fausses nouvelles prolifère sur les réseaux sociaux. Elle menace la crédibilité de la presse. Empoigner le problème à bras le corps. La lutte contre la diffusion de fausses nouvelles a été l’axe de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse cette année. Le ministère de la Culture et de la communication a organisé dans ce sens hier et aujourd’hui au Canal Olympia, un colloque « pour guider la régulation des plates-formes numériques ». Le ministre de la Culture et de la communication Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy a souligné dans son discours « la contribution des plateformes numériques à la propagation non maîtrisée de fausses nouvelles, à la diffusion de discours de haine et à la multiplication des harcèlements en ligne et des théories du complot ». Une situation qui préoccupe également le Coordinateur résident du Système des Nations unies à Madagascar, Issa Sanogo. Le colloque a donc pour objectifs de « sauvegarder la liberté d’expression, la liberté de la presse, l’accès universel à l’information et la démocratie qui font face aujourd’hui à la menace de la propagation des rumeurs, des discours de haine et des harcèlements en ligne ». Lanceurs d’alerte Justement l’accès à l’information pour les recoupements et vérifications nécessaires pose problème comme l’a dénoncé le président de l’Ordre des journalistes de Madagascar, Monica Rasoloarison. « Les journalistes butent souvent sur des refus des responsables institutionnels ou ministériels de donner des informations sans une demande préalable adressée au président de l’institution ou au ministre. Soit il n’y a jamais de réponse, soit la réponse arrive très tard. La population a droit pourtant à des informations vérifiées et recoupées » a-t-elle déploré. Issa Sanogo après avoir rappelé la nécessité de bien vérifier les informations a souligné la nécessité de protéger les lanceurs d’alerte. « Ils nous permettent de connaître la vérité. Je crois qu’il faut protéger les lanceurs d’alerte » a-t-il recommandé. Le colloque voit l’intervention de plusieurs panelistes dont un expert de l’Unesco, des journalistes, des chercheurs universitaires, des juristes, la présidente de l’association des agences de régulation africaine, un expert de l’Union africaine…Plusieurs thèmes ont été retenus dans ce colloque dont la clôture est prévue en fin de matinée.