Diaspora Malgache en France - Le club 1808 intervient à Ambatolampy Tsimahafotsy


Deux cents familles vulnérables bénéficient d’un don de PPN, samedi dernier. La solidarité de la diaspora et des amis de Madagascar, dont le Club 1808 qui est l’auteur de cette initiative. Le club inclut la diaspora malgache vivant en France. Rakotomahandry, un père de famille de 78 ans figure parmi les bénéficiaires d’un don venant du club 1808. « Je suis parti de chez-moi vers 6 heures du matin. Ambohidava se trouve à une heure du centre où la remise des dons s’est déroulée », explique Rakoto­mahandry, un père de famille et bénéficiaire. Pour cette fois, les dons ont été distribués au niveau de la commune Ambatolampy Tsimahafotsy, district d’Ambohidratrimo. Huit fokontany dans cette commune ont été les plus concernées et dont les personnes vulnérables ont été triées au niveau de chaque fokontany. « Celles qui n’ont pas encore bénéficié d’une aide quelconque, ont été particulièrement privilégiées cette fois-ci. Le but étant d’aider la population à affronter le coronavirus. L’aide comprend cinq kilos de riz, une demi-barre de savon, des légumes secs avec un litre d’huile cachetée et des kits désinfectants avec des masques de protection », indique Nivo Combes, membre du club 1808. Engagement durable Le club qui justifie cette action comme un moyen d’intervention et de soutien des plus vulnérables. « Il est urgent de contenir la propagation du Covid-19 et d’accompagner le plus grand nombre. D’où notre volonté de faire appel à la solidarité de la diaspora ainsi que des amis de Madagas­car sur la base du triptyque, entre autres, la prévention, la sensibilisation et survie (P.S.S) », a-t-on lu dans un communiqué de presse. Pour les bénéficiaires, ce don arrive à point nommé puisque dans la commune beaucoup de personnes ont des difficultés financières dues à cette crise sanitaire. « Ce sera une aide de plus pour nous puisque moi-même, je suis âgé. Je n’exerce plus aucune activité rentable et ce sera difficile de survivre en ce temps difficile. J’essaie par exemple de me mettre à l’élevage de volaille. Mais ça ne marche pas fort », enchaîne Rakotomahandry.
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