Ampasika - Il abat la fille de sa femme


Dimanche à Ampasika, un homme a tué de sang froid une innocente, la fille de sa femme, au cours d’une dispute conjugale. La police l’a interpellé. Conséquences dramatiques de la violence conjugale sur l’enfant. Dimanche à Ampasika, il fallait l’intervention des policiers du commissariat d’Itaosy, appuyés par ceux de la brigade criminelle de troisième section (BC3), pour embarquer un furieux qui venait de tuer la fille de sa femme. Les faits se sont précisément passés dans la nuit, vers 20h30 où tout un fokonolona a crié haro sur le quidam. Ce dernier, âgé de 28 ans a accusé sa femme d’adultère. Selon lui, devant les fins enquêteurs de la police, ils se sont écharpés ce dimanche là. Il aurait eu vent de cette bigamie que sa femme aurait pratiquée. C’est la raison pour laquelle le conflit a éclaté. « La réalité c’est que la femme a une fille âgée de 5 ans qu’elle a eue avec un autre homme. Puis, elle s’est mariée de nouveau », explique brièvement la police. Au cours de la dispute, le jeune père s’en est pris physiquement à sa conjointe. Frappée, celle-ci est sortie de la maison pour donner l’alerte aux voisins. Elle a laissé sa fille à l’intérieur. Hors de lui, l’agresseur s’est tourné vers l’enfant. Il l’a froidement battu jusqu’à ce que la mort s’ensuive. Aucune réanimation n’a pu être tentée, puisqu’il était déjà trop tard. La petite fille a rendu l’âme à cause de la violence des coups qu’elle a subis.

Vindicte populaire

Réveillé par les appels à l’aide de la mère de la victime, l’entourage est allé voir ce qui était en train de se passer. Ayant aperçu des habitants venus nombreux, le tueur a pris ses jambes à son cou pour sauver sa peau. En même temps, la police, immédiatement avisée, était en cours de route vers le lieu. La foule n’a pas laissé le fuyard s’échapper. Elle l’a appréhendé dans une rizière pas très loin de l’agglomération d’Ampasika, selon les témoignages des riverains. Elle l’avait déjà désigné à la vindicte populaire. Il était au bord de la loi du talion, mais les éléments d’intervention sont arrivés à temps pour l’arracher à la cohue. Les forces de l’ordre ont évacué cet homme et l’ont transporté jusqu’aux locaux de la police judiciaire, à Anosy, pour pouvoir dresser le procès-verbal. Il a été retenu en garde-à-vue. Il a été renvoyé devant le Parquet, hier. Le tribunal a reporté sa comparution, du fait que la partie plaignante est toujours occupée par les obsèques.  
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