Meurtre à Toamasina - Le présumé assassin passe aux aveux


Mercredi, le Parquet de Toamasina a placé sous mandat de dépôt l’homme soupçonné d’avoir tué un couple de septuagénaires. Ses aveux circonstanciés. Il reconnaît son forfait. L’homme arrêté pour le meurtre abominable d’un couple de septuagénaires dans la Cité Canada, à Toamasina, a été mis en détention préventive, avant-hier. Sa femme a été enquêtée par la police judiciaire, mais ne saurait rien à propos du crime. La reconstitution de l’assassinat a été réalisée mardi. Le prévenu pratique les arts martiaux, le karaté. Il avait tué ses victimes, à mains nues. Le mari, 78 ans, et lui se connaissaient, mais on ignore comment, car il n’était pas leur jardinier comme entendu ici et là. La semaine passée, il s’est faufilé dans la maison de ses cibles. D’après ses propres explications, il sait très bien que le couple n’avait pas la même force physique que lui. Ils ne n’auraient pas pu le battre. Sitôt à l’intérieur, il a donné au pauvre grand-père un coup de pied, au niveau de l’abdomen. Lors de la reconstitution, il a refait les gestes lorsqu’il a assené le coup. Piétiné Le père de famille a été projeté. Sa tête s’est écrasée contre l’armoire. Il a perdu connaissance et a fini par succomber. D’ailleurs, il avait une santé fragile à cause de maladies chroniques, a-t-on indiqué. Sa femme était dans la cuisine. Elle s’est efforcée de se dresser contre le tueur quand celui-ci s’en est pris physiquement à elle. Elle s’est mise à crier. Le scélérat a renversé la septuagénaire et l’a littéralement foulée aux pieds. Il a piétiné sa tête et son cou. C’était la raison pour laquelle des contusions ont été relevées sur le visage de la défunte. Le meurtrier n’avait emporté que les portables des victimes, ce jour-là. Il a craint que des riverains aient pu en tendre l’appel au secours de la dame. Il prévoyait de revenir le plus tôt possible pour prendre les biens dans la maison. Pourtant, il n’a pu y retourner que le dimanche 30 janvier. « Un portail se trouve derrière la maison. Le malfaiteur n’est pas sorti par là quand il a récupéré la télé à écran plat et d’autres objets. Il est passé par l’accès principal du devant où il s’est fait remarquer et arrêter par le fokonolona », explique notre source. Le mobile du crime reposait sur un simple cambriolage, mais qui a dégénéré, selon les informations recueillies auprès de nos interlocuteurs.
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