Activités écoomiques : Le dialogue public-privé attendu


Semaine décisive. A l’issue du remaniement gouvernemental, plusieurs opérateurs économiques s’attendent à une initiative étatique pour la valorisation du secteur privé. Sans ministère dédié, le secteur privé n’a qu’un seul interlocuteur de proximité vis-à-vis du Gouvernement, en l’occurrence la ministre Lantosoa Rakotomalala, en charge de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Reconduite, elle est attendue dans la concrétisation du dialogue public-privé dont une démarche préliminaire a été initiée par le Président Rajoelina le 20 décembre dernier. Par le décret 2015-915, une plateforme de dialogue public-privé est instituée et à sa tête doit se trouver le Président de la République. Du côté des exportateurs, le paiement de l’acompte au titre d’impôt sur le revenu et d’impôt synthétique divise l’opinion. Concernant la carte d’artisan, celle-ci est considérée comme un moyen de fiscalisation par des opérateurs qui se disent sans ressources mais en début d’activités. L’avant projet du code minier vient de faire l’objet de consultations des opérateurs et décideurs. Autant de sujets qui appellent la plateforme de dialogue public-privé à siéger dont la session ordinaire de réunion a lieu deux fois par an selon le décret 2015-915. Cette plateforme fonctionne normalement avec un comité de pilotage censé se réunir tous les trois mois. Avec des difficultés en suspens qui méritent d’être résolues pour accélérer l’émergence économique , tous les ministres et les représentants des groupements économiques ainsi que les responsables au sein de l’Economic Development Board of Madagascar sont attendus dans la prise de décision au sein du comité de pilotage du dialogue public-privé.
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