Le comité national de l'Agriculture Familiale ou CNAF malagasy envisage de réaliser une étude sur l'agriculture familiale, d'ici un an. « Nous allons évaluer la place de l'agriculture familiale dans le développement. Ainsi, nous pourrons déterminer la statistique des agriculteurs familiaux, voir quelle est la surface utilisée dans cette pratique agricole », souligne Andriamparany Ranoasy, coordinateur national du CNAF, hier, à Antaninarenina. L'agriculture familiale occupe une place importante dans le développement du pays. Ses productions assurent l'alimentation de la population urbaine, et constituent l'essentiel des exportations de produits agricoles du pays. De ce fait, elle contribue au Produit intérieur brut (PIB), à hauteur de 25%. Toutefois, ce domaine est encore mal exploité à Madagascar. À l'exemple des agriculteurs qui font face à une difficulté d'accès aux différentes ressources et intrants productifs, à savoir la terre, l'eau, la semence de qualité, les machines agricoles, ou encore le financement de l'agriculture. Certains participent insuffisamment au processus de prises de décisions, ils sont soumis à la concurrence déloyale d'importations subventionnées provenant d'autres pays. Il n'y a pas assez de marchés locaux, régionaux et internationaux sur lesquels ils peuvent faire valoir leur production. C'est dans ce sens que le CNAF a été créé. « Faire de l'agriculture familiale un des piliers de l'économie malgache », soutiennent ses membres. Miangaly Ralitera
Le comité national de l'Agriculture Familiale ou CNAF malagasy envisage de réaliser une étude sur l'agriculture familiale, d'ici un an. « Nous allons évaluer la place de l'agriculture familiale dans le développement. Ainsi, nous pourrons déterminer la statistique des agriculteurs familiaux, voir quelle est la surface utilisée dans cette pratique agricole », souligne Andriamparany Ranoasy, coordinateur national du CNAF, hier, à Antaninarenina. L'agriculture familiale occupe une place importante dans le développement du pays. Ses productions assurent l'alimentation de la population urbaine, et constituent l'essentiel des exportations de produits agricoles du pays. De ce fait, elle contribue au Produit intérieur brut (PIB), à hauteur de 25%. Toutefois, ce domaine est encore mal exploité à Madagascar. À l'exemple des agriculteurs qui font face à une difficulté d'accès aux différentes ressources et intrants productifs, à savoir la terre, l'eau, la semence de qualité, les machines agricoles, ou encore le financement de l'agriculture. Certains participent insuffisamment au processus de prises de décisions, ils sont soumis à la concurrence déloyale d'importations subventionnées provenant d'autres pays. Il n'y a pas assez de marchés locaux, régionaux et internationaux sur lesquels ils peuvent faire valoir leur production. C'est dans ce sens que le CNAF a été créé. « Faire de l'agriculture familiale un des piliers de l'économie malgache », soutiennent ses membres. Miangaly Ralitera