Pandémie - La préfecture d’Antananarivo durcit les mesures


Impératif. L’arrêté pris par le général Angelo Ravelonarivo, préfet de police d’Antananarivo, impose l’obligation de respecter les gestes barrières contre la propagation du coronavirus. “J’ai pris cet arrêté avant les fêtes de fin d’année. Ces mesures sont déjà effectives”, explique le préfet de police d’Antananarivo. Face au relent de propagation de la Covid-19, particulièrement, dans la région Analamanga, surtout la capitale, qui en est l’épicentre, le général Ravelonarivo a décidé de serrer la vis. Le port de masque, le nettoyage des marchés et magasins, la désinfection et l’utilisation de gel désinfectant et l’interdiction des strapontins dans les transports publics sont devenus “obligatoires”, donc. À l’heure de la rentrée des classes, l’arrêté préfectoral prévoit, également, des dispositifs sanitaires pour les écoles. “Il faut bien surveiller le respect des gestes barrières par les élèves”, prévoit l’acte. Il impose la prise de température à l’entrée de chaque établissement scolaire et la mise en place de borne de lavage des mains avec de l’eau et du savon ou des points pour les gels désinfectants. Les inquiétudes face à la propagation de la Covid-19 montent avec la rentrée des classes. Le respect de la distance sanitaire d’un mètre, au moins, ainsi que les autres dispositions sanitaires édictées par le dernier conseil des ministres de l’année dernière, reste en vigueur, ajoute la préfecture. C’est le cas, notamment, de l’interdiction de réunion de plus de cent personnes dans les endroits clos. Le constat durant les fêtes d’année et même en début d’année, une grande partie des habitants ne respectent pas les mesures décidées par les autorités. Aucune sanction n’a été recensée. L’arrêté préfectoral prévoit, pourtant, que les contrevenants fassent des travaux d’intérêt général.
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