Cadavre dans un taxi - Une femme et son équipe tueuse arrêtées


Une femme comptant transporter en taxi le corps pestilentiel de son compagnon a été interceptée, à Andavamamba, jeudi. Ses complices sont rapidement arrêtés. Coup de théâtre. Le cadavre putrescent d’un homme dissimulé dans un sac en polypropylène tissé a été décou- vert, avant-hier après-midi, à Andavamamba, tout près de la bifurcation vers Ilani­vato. À première vue, selon la police, il a été victime d’assassinat dont les personnes soupçonnées ont été chassées et placées en garde-à-vue pour être mises en examen. Les responsables de la police n’ont encore rien à ébruiter à propos de cette affaire. Interrogés, la brigade criminelle (BC), la direction de la police judiciaire, le service de l’information et de la communication, le directeur de cabinet du ministère de la Sécurité publique, et le commissaire principal de police Albert Estel Ainanirina ont la même version, celle de préparer un point de presse très prochainement pour exposer les détails. Signalé Une bribe d’informations a quand même filtré au compte-gouttes, selon laquelle, « un dernier suspect reste à arrêter. Les autres se trouvent déjà en garde-à-vue ». Une femme, qui serait la propre fiancée du défunt, a été interpellée sur le fait. Elle a, en effet, pris un taxi avec lequel elle allait transporter le corps sans vie. Selon un riverain, témoin oculaire des faits, « elle aurait demandé au chauffeur de faire monter sa marchandise dans la malle. Ce taximan, lui aussi, a donc failli se faire avoir, mais l’odeur nauséabonde et le sang qui continuait encore à couler et maculer le sac l’ont rendu soupçonneux ». « Le conducteur a signalé les badauds et la police à proximité. Dans la foulée, les forces de l’ordre ont immobilisé la voiture pour pouvoir fouiller ce gros sac suspect. Ceci a été ouvert devant la foule présente sur place. L’on s’est finalement rendu compte que c’était une dépouille », raconte-t-il. Sur le coup, la femme a été embarquée à bord du 4x4 de la police puisque des gens l’ont désignée à la vindicte populaire. Ils l’ont rapidement évacuée et amenée vers les locaux de la BC où elle sera soumise à un interrogatoire. « D’après ce que j’ai entendu sur les lieux, la victime aurait été charcutée. La femme a alors été pressée de questions. Dans un premier temps, elle disait que c’était des viandes qui n’ont pas été consommées, mais elle a fini par révéler à la police que c’était le père de ses enfants. J’ai observé qu’elle n’avait pas du tout l’air triste », témoigne un passant.
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