Eclairage public - Les chefs lieux de district s’illuminent


L’équipement des éclairages publics aux chefs lieux de districts avance à grand pas. La Jirama va poursuivre cette action dans cinquante districts. La nuit tombée, les éclairages publics s’allument dans la commune urbaine d’Ambato Boeny. La ville s’illumine. « Notre ville s’est complètement métamorphosée depuis l’installation de ces lampes LED Cobra, offertes par la Jirama, au mois de juillet. Notre ville est devenue plus attrayante, la nuit. Nous constatons, aussi, la diminution des actes de banditisme », lance le maire de la commune urbaine d’Ambato Boeny, Jean Valérien Rakotondrasoa. Du côté de Manjakandri­ana, quarante lampes sont en cours d’installation, sur le bord de la RN 2. « Cela fait cinq ou six ans que Manjakan­driana n’a pas eu d’éclairages publics. La population est reconnaissante. Cela fait longtemps qu’elle les réclame », indique Fitia Fenohery Rakotondra­hiratra, maire de la commune de Manjakandriana. L’électricité pour tous étant un Velirano du président de la République, la Jirama a lancé comme défi, d’éclairer tous les chefs-lieux de districts, soit cent-dix-neuf villes, d’ici la fin de l’année. Ces équipements lumineux sont déjà installés dans près de soixante villes, depuis le mois de juin. Cinquante autres chefs-lieux de districts en seront dotés, prochainement. La Jirama sillonne les villes pour remettre les lampes aux autorités locales. Ces derniers jours, ce sont les villes de Ranohira et d’Ampanihy qui ont reçu ces lampes. Le ministre de l’Energie et des hydrocarbures, Christian Ramarolahy, a conduit la délégation à Ranohira, lundi. Lutte contre l’insécurité Ces lampes arrivent jusqu’aux coins les plus reculés. Tsihombe, Sambava, Vohémar, Foulpointe, Nosy Be, entre autres, ont vu leurs quartiers s’éclairer. Pendant longtemps, presque toutes les voies publiques ont été privées de lumière. Les éclairages publics faisaient défaut. Même dans la capitale, plusieurs quartiers n’étaient pas éclairés. Le remplacement des lampes éteintes, leur installation dans les quartiers où les lampes n’existaient pas, n’ont pas été considérés comme une priorité. Les malfrats en ont profité pour commettre des actes de banditisme : vol à la tire en pleine rue ou dans les arrêts bus, agressions. C’est ainsi qu’à Manarintsoa-Isotry, entre autres, les assaillants n'hésitent pas à s’en prendre à leur proie, dès que la nuit tombe. La Jirama vise à embellir les villes et à renforcer la lutte contre l’insécurité, avec l’installation de ces éclairages publics dans les chefs-lieux de districts. Les recoins de tous les quartiers, les arrêts bus doivent être éclairés, pour avoir les résultats escomptés.
Plus récente Plus ancienne