Les ordures s’entassent dans des quartiers moins visibles et peu sensibles d’Antananarivo-ville. Elles débordent les bacs à ordures et coupent une partie de la chaussée, à Andraisoro. À Ambodimanga-Besarety, les déchets ménagers s’entassent jusqu’à deux mètres de la poubelle. À Ankatso, les commerçants, les étudiants et les transporteurs vivent avec l’odeur nauséabonde d'une montagne de déchets, non ramassée depuis plusieurs jours. C’est à peu près le même schéma, à Androndra, à Namontana, à Anosibe, à Andavamamba, à Anosipatrana, à Ambodivona, à Andravoahangy, des quartiers peu fréquentés par des « hauts responsables de l’État », et par des « agents diplomatiques ». Une source auprès du Service autonome de maintenance de la ville d’Antanana- rivo (Samva) souligne que ce département est en difficulté. Sur les trente camions qui devraient assurer la collecte et le transport des déchets jusqu’à la décharge d’Andralanitra, un tiers serait fonctionnel. « Le Samva ne bénéficie qu’une petite partie du financement qui lui est du. Ce qui ne nous permet pas d’entretenir et de réparer les véhicules. De ce fait, il y a des axes prioritaires : les routes dans lesquelles passent le chef d’État, le Premier ministre, les ambassadeurs et les routes très populaires. », cite-t-elle. Cela ferait une dizaine d’années que le Samva travaille avec peu de moyens. « Le problème d’assainissement est d’ordre institutionnel et réglementaire et non technique. Nous ne rejetons pas la responsabilité sur quiconque, mais nous ne pouvons pas faire autrement », déplore cette source. Un schéma directeur de l’assainissement serait en cours d’élaboration. Une assise nationale sur l’assainissement serait prévue se tenir, incessamment, pour résoudre ce problème d’assainissement.
Les ordures s’entassent dans des quartiers moins visibles et peu sensibles d’Antananarivo-ville. Elles débordent les bacs à ordures et coupent une partie de la chaussée, à Andraisoro. À Ambodimanga-Besarety, les déchets ménagers s’entassent jusqu’à deux mètres de la poubelle. À Ankatso, les commerçants, les étudiants et les transporteurs vivent avec l’odeur nauséabonde d'une montagne de déchets, non ramassée depuis plusieurs jours. C’est à peu près le même schéma, à Androndra, à Namontana, à Anosibe, à Andavamamba, à Anosipatrana, à Ambodivona, à Andravoahangy, des quartiers peu fréquentés par des « hauts responsables de l’État », et par des « agents diplomatiques ». Une source auprès du Service autonome de maintenance de la ville d’Antanana- rivo (Samva) souligne que ce département est en difficulté. Sur les trente camions qui devraient assurer la collecte et le transport des déchets jusqu’à la décharge d’Andralanitra, un tiers serait fonctionnel. « Le Samva ne bénéficie qu’une petite partie du financement qui lui est du. Ce qui ne nous permet pas d’entretenir et de réparer les véhicules. De ce fait, il y a des axes prioritaires : les routes dans lesquelles passent le chef d’État, le Premier ministre, les ambassadeurs et les routes très populaires. », cite-t-elle. Cela ferait une dizaine d’années que le Samva travaille avec peu de moyens. « Le problème d’assainissement est d’ordre institutionnel et réglementaire et non technique. Nous ne rejetons pas la responsabilité sur quiconque, mais nous ne pouvons pas faire autrement », déplore cette source. Un schéma directeur de l’assainissement serait en cours d’élaboration. Une assise nationale sur l’assainissement serait prévue se tenir, incessamment, pour résoudre ce problème d’assainissement.