Éboulement : Les habitants dans l’expectative


Le ministère de l’Intérieur n’a pas encore réagi face aux problèmes des blocs de pierres menaçant la Haute Ville actuellement. D’après le colonel Elack Olivier Andriakaja, secrétaire exécutif du Bureau national de gestion de risques et de catastrophe (BNGRC), le rapport de l’étude que le BNGRC a menée est déjà entre les mains des responsables auprès du ministère de l’Intérieur. Toutes les mesures à prendre pour éviter les nouveaux éboule­ments ou les pertes en vie humaine sont sous leur responsabilité. Bon nombre de personnes sont retournées dans les zones rouges à savoir Manjakamiadana, Ampa­marinana et Ankadi­lalana jusqu’à Ambohipotsy. Lors de la saison des pluies de l’année dernière, ces habitants ont été évacués d’urgence suite aux éboulements mortels dans cette zone. Ces habitants vivent dans la peur actuellement car les blocs de pierres risquent de s’écrouler subitement. « Nous savons que de nombreuses familles ont été évacuées dans cette zone auparavant. Certains s’abritent au centre Seba à Isotry. D’autres sont revenus. Trois pierres menacent les habitations dans notre quartier actuellement. Le fokontany ne possède pas de budget ou d’infrastructure pour héberger les habitants des zones rouges. Il faut que l’Etat prenne des mesures adéquates », souligne Jeannot Ranaivojaona, chef adjoint du fokontany d’Ambanin’- Ampamarinana.  
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