Ambatondrazaka - Des kidnappeurs menacent la gendarmerie


Alors qu’ils sont en garde-à-vue pour enlèvement, à Soalazaina Ambatondrazaka, ils menacent de kidnapper les enfants du chef de la gendarmerie. Une affaire qui donne du fil à retordre à la gendarmerie de Soalazaina, à Ambatondra­zaka. Six kidnappeurs, dont trois femmes, ont proféré des menaces contre le chef de poste. Or, ils se trouvent placés en garde-à-vue et enquêtés en attendant leur comparution au parquet. « Ils menacent d'enlever mes enfants. J’ai un fils et deux filles. Qu’ils viennent !Je les attends et on verra ce qui va se produire. Je n’ai pas peur d’eux », articule le gendarme d’une voix ferme. Tous les six seront traduits devant le ministère public d’ici vendredi. Ces principaux suspects sont impliqués dans le rapt d’un des petits-fils de l’adjoint au maire, survenu la nuit de dimanche 23 août. Trente millions d’ariary Cette nuit-là, la victime, âgée de 24 ans, et ses deux frères de 16 et 10 ans, étaient allés au champ, à deux kilomètres de Soalazaina, après avoir visionné l’intervention du président de la République sur la télévision nationale. En chemin et dans l’obscurité, quatre inconnus les avaient capturés. Les quidams avaient attaché le garçon de 16 ans puis avaient donné leur numéro de téléphone au plus petit avant d’amener avec eux le jeune homme. La famille avait alors joint les criminels qui lui avaient dit de ne pas appeler les gendarmes. Ils lui avaient réclamé cent millions d’ariary pour rendre leur otage vivant . La famille essaya de négocier. Les ravisseurs avaient donc baissé à 30 millions d’ariary. Le paiement de la rançon fut effectué la nuit de mardi 25 août. Le captif avait retrouvé la liberté, sain et sauf. Ses ravisseurs lui avaient régulièrement donné à manger pendant sa détention. La gendarmerie a poursuivi les malfaiteurs dont les traces s'étaient effacés devant une maison à Soalazaina. Des suspects se sont fait cueillir . Une femme dont le mari reste introuvable a é té prise en possession d’un montant de 2 millions d’ariary, une partie de la rançon d’après ses aveux. « Cinq complices dont quatre sont en dehors de la circonscription restent à rechercher », explique la gendarmerie saisie de l’enquête.
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