Région Diana - Vers la gestion de la pêche durable


Dans la réalisation de ses objectifs, le projet KOBABY organise une visite d’échange à Tuléar. Elle est placée sous le thème « Pêche durable ». E n collaboration avec le projet Mihari, financé par l’Agence Française de Développement, le projet KOBABY organise une visite d’échange qui se tiendra à Tuléar, du 2 au 15 septembre prochain. Une trentaine de participants, composés d’acteurs impliqués dans la gestion durable des ressources halieutiques et des écosystèmes marins et côtiers issus des cinq districts de la région DIANA ont déjà quitté, hier, la capitale du Nord afin de participer à cette visite qui durera quinze jours . Ils sont exactement des représentants des services techniques déconcentrés, des collectivités territoriales décentralisées, des projets ou programmes, et des ONG gestionnaires des aires protégées. Des leaders de structures communautaires de pêcheurs, des représentants des fédérations de pêcheurs, des mareyeurs et des membres du réseau MIHARI font, également, partie de cette délégation. Cette visite d’échange dans la région Sud-ouest de Madagascar a pour objectif de renforcer les capacités, aussi bien techniques que socio-organisationnelles, des parties prenantes impliquées dans le développement de la pêche dans la région DIANA. Elle sera aussi une occasion d’échanger et de découvrir de nouveaux points de vue et de nouvelles manières de faire, sur un nombre limité de thématiques convenues entre les deux groupes d’acteurs. L’initiative de cette visite émane du projet « Kobaby » , en tant que catalyseur du développement local et durable dans la région DIANA. Selon ce dernier, après ce déplacement, il y aura un nouveau dynamisme entre les réseaux des pêcheur de ladite région, une appréciation de l’engagement institutionnel et de performance de chaque entité participante à ce voyage. Au programme, des visites de sites cibles comme Toliara, Belaza, Sarodrano, Ambondrolave, Ifaty, Salary , Tampolove, Andavadoake et Morombe. Des échanges avec des coopératives de pêcheurs et d’associations, des visites de bonne pratique figureront aussi dans l’agenda des visiteurs. . « Le site de la région de Tuléar a été choisi pour cette visite d’échange car elle est considérée comme pilote s’agissant de la gestion des ressources halieutiques et de l’écosystème marin. La gestion sur les lieux est aussi plus structurée que sur les autres sites. De plus, il y a deux fois plus de découvertes à faire», a expliqué Richard Ralaiarisoa, responsable du volet environnement au sein du Kobaby. Tout en affirmant que les visites d’échange sont des expériences très enrichissantes tant sur le plan personnel que professionnel. Elles permettent de se rendre compte d’autres réalités et d’ouvrir l’esprit à différentes façons de faire.
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