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Le Festival 321 allie jeunesse et découvertes

L’événement jouit d’une aura de créativité sans limites sur la scène artistique nationale. Il en est à sa deuxième édition et se découvre sous plusieurs facettes.

Festif et enrichi par le talent des jeunes participants, le Festival 321 initié en 2014 par les deux compagnies de danse, Rary et Lovatiana, domine à l’heure actuelle la vie culturelle de la Capitale avec ses prestations. Envahir la ville des Mille, de magie, à travers les chorégraphies et les pièces que les danseurs et compagnies du Festival 321 ont créées pour l’occasion, c’est là le leitmotiv de ses organisateurs.
Se voulant être un tremplin pour les jeunes chorégraphes de la Grande île, le festival qui prend fin aujourd’hui, se découvre depuis deux ans comme une promotion de la danse contemporaine et comme un moment de rencontre et de réflexion de tous les créateurs chorégraphiques sur le domaine. L’objectif principal du festival étant de cibler avant tout les jeunes, autrement dit de permettre à toute une nouvelle génération d’émerger et d’avoir plus de visibilité pour faire valoir leurs créations.
« Le Festival 321 a toujours affiché sa particularité en accompagnant les jeunes créateurs dans leur processus de création. De même, on les aide à bénéficier d’un coaching et de divers échanges avec leurs aînés de la danse contemporaine malgache, afin de pérenniser cet art », développe Ariry Andriamoratsiresy, responsable de la compagnie Rary.
Dans le cadre de l’événement, on accorde du temps à chaque projet porté par les jeunes chorégraphes et compagnies, leur permettant ainsi qu’au public de se découvrir réciproquement.

ENRICHISSEMENT ARTISTIQUE

Lovatiana Rakotobe (ci dessus) fondatrice de la compagnie Lovatiana et Ariry Andriamoratsiresy, les initiateurs du Festival 321.
Lovatiana Rakotobe (ci dessus) fondatrice de la compagnie Lovatiana et Ariry Andriamoratsiresy, les initiateurs du Festival 321.

Des spectacles et des pièces envoûtants, mélodiques et transcendants ont vu le jour à la suite des enrichissements pédagogiques et artistiques fournis dans le cadre du Festival 321. La méthodologie s’affirme efficace dans cette deuxième édition qui prend fin ce jour. À cette occasion, un plateau de jeunes et d’adolescents est à découvrir à l’Institut français de Madagascar à Analakely, avec une dizaine de compagnies à partir de 10 heures. En fin d’après-midi, vers 17 heures, les compagnies Rary, Lovatiana et Disaraga allieront chorégraphies et pièces théâtrales pour égayer la scène de l’Institut français de Madagascar dans le cadre de la clôture de sa deuxième édition.

UNE ODE À LA CULTURE MALGACHE 

Le photographe Mamy Raelison dit Mamy Rael, présente son exposition autour de la danse contemporaine durant la première édition du Festival 321. Il illustre les mouvements et la grâce de la danse contemporaine malgache.
Le photographe Mamy Raelison dit Mamy Rael, présente son exposition autour de la danse contemporaine durant la première édition du Festival 321. Il illustre les mouvements et la grâce de la danse contemporaine malgache.

Dès sa première édition, le Festival 321 a, d’entrée, laissé la part belle aux accompagnements des créateurs de tous âges et de tous horizons qui ont rejoint l’aventure. Une vingtaine de projets ont, de ce fait, bénéficié du programme coaching. Des ateliers de formation animés par des intervenants aussi bien nationaux qu’internationaux, ont enrichi les connaissances et la créativité de plus de quatre vingt danseurs amateurs et une dizaine de compagnies professionnelles. On remarque notamment Lovatiana Rakotobe et Ariry Andriamoratsiresy, initiateurs du festival, Urs Dietrich d’Allemagne, Patrick Servius de France et Salia Sanou du Burkina Faso qui ont déjà aidé les chorégraphes et danseurs de la première édition.
L’évènement est considéré par les participants comme une ode à l’art et à la culture malgaches. À  l’image de son fief, le Tahala Rarihasina à Analakely, le Festival 321 a convié divers acteurs à se fédérer autour de sa cause, à savoir la promotion de la danse contemporaine. On notera ainsi la contribution de l’écrivaine Michèle Rakotoson, de l’historien Emerson Andrianetrazafy, du chorégraphe Zoé Randrianjaka, de la journaliste Domoina Ratsara et du photographe Mamy Rael dans le processus de coaching en arts pour le festival.

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