Enseignement supérieur - Le parcours anglais-japonais intéresse les étudiants


La langue japonaise s'apprend, désormais, à la faculté des arts, des lettres et sciences humaines. Une prime est attribuée aux étudiants méritants du premier semestre. Étudier la langue japonaise est maintenant possible dans la filière des études anglophones, à la faculté des arts, des lettres et sciences humaines de l'Université d'Antananarivo. La première promotion l'apprend actuellement, vu qu'un laboratoire de la langue japonaise a été construit en février, dans l'enceinte-même de l'Université d'Ambohitsaina. « La construction de ce laboratoire a permis aux étudiants d'apprendre et d'approfondir la langue et la culture japonaises », a indiqué hier, Ichiro  Ogasawara, ambassadeur du japon à Madagascar, lors de la remise de prime aux étudiants de cette filière. En effet, pour encourager les étudiants, la société japonaise Sumitomo Corporation a décidé d'octroyer une prime aux cinq étudiants méritants par semestre. « Nous jugeons que cette prime motivera davantage les étudiants, et cinq étudiants méritants en seront bénéficiaires à la fin de chaque semestre», annonce Masafumi Tanimoto, représentant de la société Sumitomo d'Ambatovy. Pour apprendre cette langue, l’étudiant doit passer un concours pour entrer à la filière études anglophones. « S’il est reçu, il a le choix entre opter uniquement pour la langue anglaise, ou adopter le parcours anglais-japonais où l'on étudie les deux langues en même temps », explique Zoly Rakotoniera, responsable des études anglophones. Des bénévoles japonais sont venus pour enseigner cette langue, avec l'aide de quelques enseignants malgaches. Pour cette première année d'ouverture, le nombre d’inscrits a déjà atteint soixante-dix. Vu que c'est une nouvelle filière, les étudiants sont encore au niveau débutant. « C'est une langue difficile à apprendre. Il y a le romaji qui est l'alphabet romain utilisé dans le cadre de l'écriture japonaise. L'hiragana est le syllabaire japonais. Les katakanas sont des signes correspondant aux syllabes et enfin les kanjis, des caractères chinois, morphologiquement proches de ces derniers », révèle Andry Ratrimoharilala, une des étudiants méritants. Comme toutes langues, il y a la grammaire, l’oral, l'écoute et aussi la culture japonaise. « Cette langue est très compliquée, elle nécessite une grande motivation », rajoute Romina Laingoniaina, une autre étudiante méritante. La collaboration entre l'université d'Antananarivo et la société Sumitomo pourrait bien se poursuivre. « Nous sollicitons une coopération avec la société Sumitomo d'Ambatovy parce que nous avons le département des mines à l'Université Polytechnique de Vontovorona. Ces ingénieurs miniers pourraient se servir de leurs compétences dans cette société », souligne Panja Rapanoelina, président de l'Université d'Antananarivo. Le niveau L2  existera pour l'année universitaire prochaine, selon les responsables. Helifetra Randriaminovololona
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