Confinement - Entre le respect des règles et les difficultés économiques


La région Analamanga demeure le foyer de la pandémie parmi les zones touchées par la Covid-19. La population entre dans la deuxième semaine de la 10ème partie du confinement dont le but est de renforcer les mesures sanitaires face à la multiplication des cas. Le gouvernement a limité les heures de travail jusqu'à 13 heures. Une personne par famille est autorisée à faire les courses et les besoins urgents. La circulation sans motif ne devrait pas avoir lieu dans la ville. Les gestes barrières sont toujours maintenus et le transport en commun à l'exception des taxi-villes sont encore suspendus. Malgré toutes ces instructions, la perception du retour au confinement est assez faible dans la capitale. Entre la définition des services essentiels et non essentiels, la permission d'ouverture des entreprises dans le secteur privé ainsi que la circulation de deux personnes proches sur les motos, la semaine est rude pour la population d'Antananarivo. Cependant, faute de moyens pour survivre, la plupart des gens quittent leur domicile pour trouver leur pain quotidien. « S'abstenir sans rien faire chez soi pendant plusieurs jours est lourd pour les familles vulnérables », indique un économiste. Ce sont les éléments des forces de l'ordre qui assurent les patrouilles et font respecter les mesures sanitaires dans les quartiers. Les sanctions se multiplient. Des salles de spectacles, des casinos, des boîtes de nuit, des karaokés ainsi que des lieux de cultes ont été fermés. Quoiqu’il en soit, l’application des mesures strictes est difficile durant la période de la crise de Covid-19 du fait que les effets risquent d'impacter l'économie nationale.
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