Covid-19 - Essai clinique concluant du CVO plus


L’efficacité du CVO Plus curatif a été prouvée. Sa commercialisation à grande échelle est en vue. Le CVO plus curatif soigne la maladie à coronavirus. Tel est le résultat de la phase trois de l’essai clinique de ce remède traditionnel amélioré. « Il est efficace à 87,1% pour le traitement de la forme légère à modérée, après vingt-huit jours de suivi », annonce la professeure Riana Rakotosaona, directeur du centre national d’Application de Recherches pharmaceutiques (CNARP), au Pharmalagasy à Tanjom­bato, hier, lors de la publication des résultats de cet essai clinique. L’essai clinique a été réalisé entre le mois de janvier et le mois de mai. Deux cent soixante-seize porteurs du virus qui ne développaient pas la forme grave de la maladie ont accepté l’expérience. Ces échantillons ont été divisés en deux groupes, un groupe expérimental et un groupe de contrôle. « Les patients du groupe expérimental, qui ont pris ce médicament, ont 2,25% de chance de guérison de plus que ceux du groupe de contrôle, qui n’ont pas pris le traitement. L’évolution de l’état de santé des patients de chaque groupe est très différente, à partir du quatorzième jour de traitement. En résumé, ceux qui ont pris le CVO plus ont la chance de guérir plus tôt », indique le directeur général de l’Institut National des Statistiques (INSTAT), Mande Isaora Zefania Roma­lahy. Pas confirmé Le CVO plus curatif, sous forme de gélule, est un extrait complexe standardisé d’Artémisia annua et de l’huile essentielle de Ravin­tsara. « Il y a cinquante fois plus de principe actif dans le CVO plus curatif que dans le tambavy », indique le président directeur général du groupe Bionnex, Charles Giblain, pour expliquer les effets significatifs du traitement. Sa posologie est de trois gélules par jour, pour une durée de quinze jours. « Aucun patient traité par le CVO plus curatif n’a développé la forme grave. Tous les patients ont vu préserver leurs fonctions hépatique, rénale et métabolique », affirme la professeure Riana Rakotosaona. Si le CVO plus curatif semble actif pour le traitement des formes légères à modérées, son efficacité n’est pas confirmée chez les formes graves. Il faudrait réaliser d’autres expérimentations pour évaluer son innocuité sur les cas graves. Les scientifiques déconseillent, ainsi, sa prise chez les cas graves, pour le moment. Ce remède traditionnel amélioré sera, bientôt, mis sur le marché. Seules les pharmacies seront autorisées à le vendre. Il doit être prescrit par un médecin. Le Pharmala­gasy, son promoteur, vise une commercialisation à grande échelle. Avec une capacité de production de cinquante millions de traitements par an, Pharmalagasy envisage son exportation, selon le président du conseil d’administration (PCA) de Pharmalagasy, Holijaona Raboana. Son directeur général, Pierre Raoelina Andriam­bololona a, d’ailleurs, affirmé que certains pays n’attendaient que les résultats de cette étude d’efficacité, pour passer leurs commandes. Mais la taille des échantillons qui ont donné ce résultat positif, dissuadera-t-elle les autres pays?
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