LFR 2020 - Les sénateurs obtiennent gain de cause


Accordé. Le projet de loi de finances rectificative est repassé au vote à l’Assemblée nationale hier après-midi après un passage houleux à la Chambre haute quelques jours auparavant. À la base, le Sénat affichait déjà un certain mécontentement par rapport à l’imputation de quelques milliards ariary sur son budget initial. Notamment concernant le volet administration ainsi que la gestion opérationnelle des missions de ses parlementaires. Selon ce dernier projet de loi, le Sénat devrait finir l’année avec un budget minimisé s’élevant seulement à un milliard d’ariary alors que dans la loi de finance initiale de l’année précédente, cette institution pouvait jouir d’un budget conséquent d’une trentaine de milliards ariary. Selon la Chambre haute, « la somme de sept milliards ariary incorporée dans les rubriques soldes du ministère de l’Économie et des Finances doivent être réinscrite dans le budget du sénat » ce fut l’amendement exprimé par les parlementaires de la Chambre basse. Une requête aussitôt prise en compte par le ministère concerné qui a réparti ces sept milliards ariary sur trois marges dont trois milliards cinq cent millions sur les indemnités, trois milliards quatre cent millions sur les biens et services et quatre-vingt millions d’ariary sur les Programmes d’Investissements Publics (PIP). « Cette requête de la Chambre basse a été accordée dans la mesure où elle n’apporte aucune modification sur l’équilibre général du budget » rassure Richard Randriamandrato, ministre de l’Économie et des Finances.
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