Biologique jusqu’au bout de la tablette. Le président directeur général de la Chocolaterie Robert Marcel Ramanandraibe a annoncé hier à l’occasion d’une visite de la ministre de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat Lantosoa Rakotomalala que le groupe Ramanandraibe va bénéficier d’une usine sucrière biologique le 19 juillet prochain. Située à Brickaville, cette unité de production est détenue à 40% par la chocolaterie et d’autres acteurs du biologique malgache comme Codal. D’après les explications de Marcel Ramanandraibe, le «bio-sucre» est le dernier élément qui complète la chaine de valeur pour ses produits biologiques car en plus du cacao utilisé, la production dans l’usine est certifiée biologique. La chocolaterie Robert s’approvisionne en effet auprès du fournisseur Mava qui fait partie du groupe. Cette orientation biologique s’inscrit dans la logique d’exportation entamée par l’entreprise en 2016, matérialisée notamment par l’ouverture du concept store à Paris en 2015, le marché biologique ayant le vent en poupe dans les pays industrialisés. Grâce à la vente en ligne, la chocolaterie Robert propose ses produits en Angleterre, au Japon, au Pays-Bas au Danemark entre autres. L’exportation représente actuellement 17% du chiffre d’affaires de l’entreprise. La chocolaterie ambitionne d’augmenter sa production de quelque quatre cents tonnes à mille tonnes de cacao traité dès cette année. La chocolaterie Robert fait actuellement face à la rude concurrence représentée par les chocolats importés. Un responsable au sein de l’entreprise a notamment déploré la présence sur le marché de produits dont les inscriptions sur l’emballage ne sont ni en malgache, ni en français, ni en anglais comme le veut la loi. «Les gens achètent juste parce que c’est largement moins cher», a indiqué notre interlocuteur qui a ajouté que la chocolaterie Robert tient avant tout à maintenir la qualité qui a fait sa renommée. L’entreprise a en effet la particularité de ne produire que du chocolat avec entièrement du cacao en provenance de Madagascar, un cacao reconnu parmi les meilleurs du monde. Saluant la constance de l’entreprise, la ministre Lantosoa Rakotomalala a indiqué que le gouvernement s’attèle actuellement à assainir les importations.
Biologique jusqu’au bout de la tablette. Le président directeur général de la Chocolaterie Robert Marcel Ramanandraibe a annoncé hier à l’occasion d’une visite de la ministre de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat Lantosoa Rakotomalala que le groupe Ramanandraibe va bénéficier d’une usine sucrière biologique le 19 juillet prochain. Située à Brickaville, cette unité de production est détenue à 40% par la chocolaterie et d’autres acteurs du biologique malgache comme Codal. D’après les explications de Marcel Ramanandraibe, le «bio-sucre» est le dernier élément qui complète la chaine de valeur pour ses produits biologiques car en plus du cacao utilisé, la production dans l’usine est certifiée biologique. La chocolaterie Robert s’approvisionne en effet auprès du fournisseur Mava qui fait partie du groupe. Cette orientation biologique s’inscrit dans la logique d’exportation entamée par l’entreprise en 2016, matérialisée notamment par l’ouverture du concept store à Paris en 2015, le marché biologique ayant le vent en poupe dans les pays industrialisés. Grâce à la vente en ligne, la chocolaterie Robert propose ses produits en Angleterre, au Japon, au Pays-Bas au Danemark entre autres. L’exportation représente actuellement 17% du chiffre d’affaires de l’entreprise. La chocolaterie ambitionne d’augmenter sa production de quelque quatre cents tonnes à mille tonnes de cacao traité dès cette année. La chocolaterie Robert fait actuellement face à la rude concurrence représentée par les chocolats importés. Un responsable au sein de l’entreprise a notamment déploré la présence sur le marché de produits dont les inscriptions sur l’emballage ne sont ni en malgache, ni en français, ni en anglais comme le veut la loi. «Les gens achètent juste parce que c’est largement moins cher», a indiqué notre interlocuteur qui a ajouté que la chocolaterie Robert tient avant tout à maintenir la qualité qui a fait sa renommée. L’entreprise a en effet la particularité de ne produire que du chocolat avec entièrement du cacao en provenance de Madagascar, un cacao reconnu parmi les meilleurs du monde. Saluant la constance de l’entreprise, la ministre Lantosoa Rakotomalala a indiqué que le gouvernement s’attèle actuellement à assainir les importations.