Santé publique - Un plaidoyer en faveur de la planification familiale


Une nouvelle stratégie efficace est concoctée par des commissions parlementaires et des organisations de la société civile afin d’augmenter le budget affecté à la planification familiale. La réunion s’est tenue à Andasibe, mercredi dernier. L’objectif étant de renforcer cet aspect financier afin d’intégrer le pays dans le cadre du dividende démographique. « Un effort a été mené et une ligne budgétaire a été intégrée par le ministère de la santé publique mais cela s’avère insuffisant. La concertation entre le parlementaire et la société civile permet de renforcer cette action », indique le Docteur Jean Claude Rakotomalala, président national du Comaress. 5% de l’achat du contraceptif doit être pris en charge par l’État, qui assure 3% pour l’instant. « Une rencontre est prévue afin de renforcer le plaidoyer en faveur de cette hausse. Cette réunion est d’une haute importance puisque les représentants des parlementaires avec une rencontre avec le premier ministre prochainement », enchaîne le président national. La commission de la santé publique au niveau du parlement est appuyée par l’Options et la Comaress ainsi que la femme parlementaire. « Quelques députés au sein de la commission santé publique et la commission des finances et arts et femmes parlementaires. Il est à noter que le président de la République a pris un engagement en 2021. Cet engagement consiste à éradiquer la pauvreté grâce au contrôle des naissances. Limiter les naissances permet à la famille de réduire les charges », indique le député Lova Rajaobelina , président de la commission santé publique, assemblée nationale. Challenge Le défi à atteindre pour Madagascar serait principalement d’augmenter à 60% le taux de prévalence contraceptive d’ici deux ans. « Notre implication dans le processus de plaidoyer est sollicitée puisque nous avons un rôle prépondérant dans le vote de la loi des finances. On constate actuellement une faible implication dans le cadre de la planification familiale de la part du pays tandis que les partenaires techniques et financiers participent activement dans ce domaine. La convention d’Abuja, ratifiée par Madagascar dispose que 15% du budget doit être affecté au domaine de la Santé publique. Le plaidoyer à effectuer consiste à augmenter l’enveloppe dans ce domaine afin de réduire la dépendance au PTF », enchaîne-t-il. Parmi les obstacles à ce plaidoyer, la pandémie qui a fait que la priorité des gouvernants a été axée sur la lutte et la prévention de la Covid-19. Néanmoins, un effort est déjà palpable et ce notamment en ce qui concerne la détaxation des produits contraceptifs.
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