Toamasina - Fin de poursuite pour le Professeur Stéphane Ralandison


Les deux responsables de la sécurité au sein du gouvernement ont tenu à apporter plus de détail sur l'affaire qui a épinglé le professeur Stéphane Ralandison, doyen de la faculté de Médecine de l'université de Toamasina, sur le meurtre du Docteur Daniel Randriamiarivonjy, retrouvé pendu dans sa chambre d'hôpital au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno. « Une enquête doit être menée afin de clarifier la situation en cas de tels incidents. La convocation ne signifie pas que la personne est coupable », note le général Richard Ravalomanana, secrétaire d'Etat chargé de la Gendarmerie. Tandis que le ministre de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo a appuyé que « aucune suite n'a été donnée à cette affaire car aucune charge n'a été retenue contre le professeur ». En marge du face-à-face entre les sénateurs et les membres du gouvernement au Sénat, hier, les explications sur le cas du professeur Stéphane Ralandison ont été énumérées suite à l'intervention du sénateur élu dans la province de Toamasina, Jean Rémi Gabriel Rafidiarison d'élucider les questions posées autour de ce sujet. « Nous voudrions savoir le motif de l'arrestation du doyen de la faculté de Médecine. Il est de notre devoir en tant que sénateur de demander plus de transparence », a indiqué le parlementaire. Le rapport des circonstances a été dévoilé par le ministre de la Justice Johnny Richard Andriamahefarivo pour révéler ce qui s'est passé au CHU de Morafeno le jour du drame. « Vers heures 30, après son service, le professeur Stéphane Ralandison est entré dans la chambre et a découvert le corps inerte et pendu du Docteur Daniel Andriamiarivonjy. Il a alerté ses collègues. Les infirmiers et les infirmières ont fait descendre le corps en constatant que le défunt était mort asphyxié », note le rapport de la police judiciaire. En cas d'une enquête déclenchée par la police judiciaire, « le tribunal accomplit sa mission selon les dispositions prévues dans le Code de procédure pénale. Le juge garde la main jusqu’à la fin de la procédure. Il a le droit également de prononcer la fin de poursuite pour fermer le dossier », conclut le ministre de la Justice.
Plus récente Plus ancienne