Liberté surveillée - Des efforts ont été entrepris pour les enfants mineurs


Trois cents enfants ont bénéficié de la liberté surveillée entre 2014 et 2019, selon l’affirmation de l’ONG Grandir Dignement qui œuvre en faveur des enfants en conflit avec la loi. « Quatre-vingts mesures sont en cours pour le moment sur Tana, et cela s’étend sur plusieurs juridictions dont Antsiranana, Toamasina et Antsi­rabe », indique Mathilde Roux, Responsable nationale de l’ONG, jointe au téléphone hier. La mesure suit des procédures avec l’établissement d’un contrat d’engagement avec l’enfant, et la liberté surveillée est une alternative à la détention pour les enfants. « Après l’ordonnance du juge, on nomme un éducateur spécialisé ou un travailleur social pour accompagner les jeunes durant six mois », enchaine la responsable. La prise en charge est effectuée par les équipes membres de l’ONG depuis 2014. « Depuis le début, quatre à cinq mesures ont été prises, aujourd’hui il y a huit éducateurs, un coordonnateur, et une assistante de coordination qui travaillent sur soixante-dix à quatre-vingts mesures auprès des jeunes qui sont suivis tous les jours. On constate qu’il y a beaucoup d’évolution », explique la responsable.  
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