Données détenues - La France remet les documents sur le sous-sol


Des informations sur les ressources du sous-sol malgache sont enfin restituées à l’État malgache.  Sans contrepartie. La redynamisation des activités minières d’envergure se heurte à des oppositions populaires ces derniers temps pendant qu’à Paris, le chef de l’État, Andry Rajoelina reçoit officiellement les documents sur les richesses du sol et du sous-sol malgache. Au Muséum d’histoire naturelle dans la capitale française, auquel le Bureau de Recherche Géologique et Minière ou BRGM est rattaché, une donation historique est faite à l’État malgache le soir du 31 mai. Cette donation porte, d’après l’inventaire, sur « mille caisses de carottes de sondage, neuf cents références vidéographiques, une dizaine de sacs d’échantillons de poudre de roches, un logiciel libre de système intégré de gestion de bibliothèque paramétré pour les géosciences et la géographie de Madagascar, des géo-notices descriptives de documents issus du catalogue de la bibliothèque du BRGM, des rapports et des cartes en version numérique ». Lors de la soirée, le couple présidentiel a effectué la visite du Muséum d’histoire naturelle, laquelle a été précédée de la remise de la carte géologique actualisée de Madagascar par la première responsable du BRGM, Michèle Rousseau. Fonds documentaire La rareté de documents fiables freine l’adoption de politiques publiques à Mada­gascar, notamment dans le domaine économique et surtout minier. Les opérateurs et entrepreneurs malgaches n’ont pas non plus accès jusqu’à ce jour, à des informations suffisantes. Trop d’impulsions sans mesures concrètes d’accompagnement entravent la politique économique nécessaire au développement. « Des informations cruciales pour déterminer la valeur économique de nos Régions pour confirmer les richesses de notre sous-sol. Ces données vont permettre également la mise en place d’un système géologique à jour et opérationnel pour les besoins, à la fois du secteur institutionnel et scientifique national mais aussi pour les investisseurs. Des outils techniques indispensables pour promouvoir les potentiels miniers de Madagascar et rassurer les opérateurs des industries extractives souhaitant investir dans la Grande-île », réagit le chef de l’État Andry Rajoelina lors de la réception de l’ensemble du fonds documentaire au BRGM, qui s’occupe, en France, de la recherche scientifique sur les ressources du sol et du sous-sol.  
Plus récente Plus ancienne