Confinement total - Des centaines de contrevenants interpellés


La Police nationale fait état d’un bilan de deux cent soixante-onze récalcitrants jusqu’à hier à 18h. Pour la journée du samedi, deux cent cinquante-et-une personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre. Pour la deuxième journée du confinement, vingt personnes ont été arrêtées. Dans la majorité des cas, ces personnes ne portaient pas de masque ou étaient sorties au-delà de l’heure limite ou encore se trouvaient dehors sans motif clair. La majorité des récalcitrants a été enregistrée dans deux quartiers, à savoir les fokontany de Manjakaray et Ivato. Selon les informations glanées, ils ont été emmenés dans des commissariats où une séance de sensibilisation a été faite. Une nette amélioration a été observée ce deuxième week-end. Les heures de sortie ont été quasiment respectées. Même si dans certaines parties de la capitale, des rassemblements ont eu lieu à l’abri des regards des forces de l’ordre. Chaque ménage essaie de s’adapter aux restrictions imposées pour l’achat des marchandises nécessaires. Dans certains quartiers, comme Anosibe, où les marchés ont été noirs de monde jusqu’à ce que les forces de l’ordre dispersent la foule. Au niveau de 67ha, les vendeurs de vêtements ou encore les commerces considérés comme non essentiels ont plié bagages. Certains marchands de légumes ont étalé leurs marchandises sur le sol. Marchandises rares « Mon mari et moi sommes allés chercher des marchandises. Aujourd’hui, (ndlr : samedi dernier), on s’est levés tôt pour voir nos fournisseurs. Nous comptons écouler ces légumes sinon on n’aura rien à se mettre sous la dent demain. On a prévu de ne pas sortir demain », témoigne Noro, une commerçante de légumes aux 67ha. Certaines boucheries ont encore ouvert le samedi. La quantité de viande à vendre a toutefois été limitée. « Nous n’avons étalé que le quart des viandes que nous proposons durant les jours ouvrables », indique Vetso, un boucher. À 10 heures, les marchands devaient évacuer les lieux. En attendant les derniers rappels des forces de l’ordre, certains tentent d’écouler le peu de marchandises invendues durant la matinée. « On n’a pris que le quart de la quantité de marchandises à écouler aujourd’hui. Les forces de l’ordre nous ont dit de remballer les étalages et les marchandises pourtant il n’est pas encore 13h. On attend des clients avant de partir », explique Ndriana, un marchand de légumes à Andraisoro.
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