Ancienne ministre redevenue députée, Voanalaroy Ramahatodisolomanana analyse la situation politique. Elle appelle les manifestants à aller aux urnes. • On n’entend pas trop le HVM actuellement. Vous sentez-vous battus par les manifestants du 13 mai ? Non, du tout. Chacun sa stratégie. Nous reconnaissons qu’il n’est pas possible de rendre la vie des Malgaches parfaite, maintenant et tout de suite. Mais ce n’est pas dans la rue que les choses vont se régler. Il n’y a pas de nouvelles têtes politiques dans cette action de manifestation sur la place du 13 mai. Je vois en revanche des personnalités qui ont été ennemies devenues soudainement amies pour concocter un coup d’État. Je ne vois pas encore de victoire dans cette manifestation dans la rue. • Mais le nombre de manifestants n’est pas négligeable, et ils vont faire appel aux fonctionnaires ce jour. Qu’en pensez-vous. Pourquoi ne pas seulement affronter les urnes. Ces opposants doivent accepter le fait que leurs idées n’ont pas été retenues au sein du palais de la démocratie à l’Assemblée nationale. Ils n’ont pas alors trouvé mieux que la rue. Jusqu’ici, je n’ai pas encore entendu de compte-rendu de la part de ces parlementaires, alors que c’était leur objectif premier. Je ne vois qu’une soif de pouvoir. Je fais ainsi appel à la conscience du peuple malgache de ne pas se laisser berner par ce qui se trame dans la rue. • Le pays n’est-il pas au bord d’une crise inqualifiable ? Personnellement, je ne pense pas que cette lutte dans la rue va encore durer. Nous assisterons bientôt à un désaccord et une dislocation, car comme je l’ai mentionné, ces manifestants ne cherchent qu’à s’emparer du pouvoir. Pourquoi ne peuvent-ils pas attendre les élections qui vont se tenir dans huit mois, selon la voie démocratique légale ? Je me demande alors s’ils s’activent vraiment pour le bien du peuple. • Mais, vous, en tant que députée du parti au pouvoir, avez-vous fait un compte-rendu sur ces lois électorales auprès de ceux qui vous ont élue ? Je fais des comptes-rendus une fois par mois. Quant aux lois électorales, il est important d’attendre le calendrier électoral avant d’expliquer point par point les composants de cette loi. 03Propos recueillis par Mirana Ihariliva
Ancienne ministre redevenue députée, Voanalaroy Ramahatodisolomanana analyse la situation politique. Elle appelle les manifestants à aller aux urnes. • On n’entend pas trop le HVM actuellement. Vous sentez-vous battus par les manifestants du 13 mai ? Non, du tout. Chacun sa stratégie. Nous reconnaissons qu’il n’est pas possible de rendre la vie des Malgaches parfaite, maintenant et tout de suite. Mais ce n’est pas dans la rue que les choses vont se régler. Il n’y a pas de nouvelles têtes politiques dans cette action de manifestation sur la place du 13 mai. Je vois en revanche des personnalités qui ont été ennemies devenues soudainement amies pour concocter un coup d’État. Je ne vois pas encore de victoire dans cette manifestation dans la rue. • Mais le nombre de manifestants n’est pas négligeable, et ils vont faire appel aux fonctionnaires ce jour. Qu’en pensez-vous. Pourquoi ne pas seulement affronter les urnes. Ces opposants doivent accepter le fait que leurs idées n’ont pas été retenues au sein du palais de la démocratie à l’Assemblée nationale. Ils n’ont pas alors trouvé mieux que la rue. Jusqu’ici, je n’ai pas encore entendu de compte-rendu de la part de ces parlementaires, alors que c’était leur objectif premier. Je ne vois qu’une soif de pouvoir. Je fais ainsi appel à la conscience du peuple malgache de ne pas se laisser berner par ce qui se trame dans la rue. • Le pays n’est-il pas au bord d’une crise inqualifiable ? Personnellement, je ne pense pas que cette lutte dans la rue va encore durer. Nous assisterons bientôt à un désaccord et une dislocation, car comme je l’ai mentionné, ces manifestants ne cherchent qu’à s’emparer du pouvoir. Pourquoi ne peuvent-ils pas attendre les élections qui vont se tenir dans huit mois, selon la voie démocratique légale ? Je me demande alors s’ils s’activent vraiment pour le bien du peuple. • Mais, vous, en tant que députée du parti au pouvoir, avez-vous fait un compte-rendu sur ces lois électorales auprès de ceux qui vous ont élue ? Je fais des comptes-rendus une fois par mois. Quant aux lois électorales, il est important d’attendre le calendrier électoral avant d’expliquer point par point les composants de cette loi. 03Propos recueillis par Mirana Ihariliva