Otan en emporte le vent


Non ce qui se passe en Ukraine n’a rien à voir avec le film américain de Victor Fleming sorti en 1939 , primé de huit oscars et considéré comme le 4eme meilleur film de l’histoire du cinéma par l’American Film Institute, un des meilleurs films de tous les temps, élu film préféré des Américains par Harris Intercactive en 2008 et 2014. Le seul point commun avec la guerre d’Ukraine est que le film raconte l’histoire de la jeune Scarlett O’Hara et du jeune Rhett Butler, sudistes sur fond de guerre de Sécession. La même histoire existerait certainement actuellement parmi les Ukrainiens et les Russes autrefois peuple unique de la défunte URSS, anagramme réduit de Russie. L’Ukraine est embarquée dans cette guerre séduite par une hypothétique adhésion à l’OTAN que laissaient miroiter les membres de l’Alliance Atlantique. Une éventualité contestée depuis son évocation par la Russie qui se sentait en danger avec cette extension des frontières de l’OTAN. Vladimir Poutine, le nouveau Tsar russe a toujours mis en garde les dirigeants occidentaux de ne pas s’y aventurer. Il a déjà suffisamment montré de quoi il est capable en annexant la Géorgie en 2008 et la Crimée en 2014. Sans oublier avec quelle poigne il avait réglé les velléités indépendantistes des Tchétchènes. On n’a pas visiblement pas affaire à une poupée russe. Mais on comme on dit, on a osé tiré la barbe à un chat ou plutôt à un tsar qui dort. Quand l’Ukraine est prise dans l’engrenage, c’est le vide autour d’elle. Un soutien de l’Occident, OTAN ne peut pas y penser. Tout le monde se déclare forfait pour la guerre. L’Ukraine est livrée à elle même, obligée de faire face toute seule aux fameuses orgues de Staline en version nucléaire. La seule arme de l’Occident mise au service de l’Ukraine, reste les grands mots et les beaux discours de soutien. On en arrive même à faire chanter les pays africains à voter la condamnation de la Russie à l’ONU sinon les accords financiers risquent d’être remis en cause. Pire, les instances internationales du sport, jusque là intransigeantes sur toute ingérence de la politique dans les affaires sportives, ont elles-mêmes mêlé les affaires politiques aux sports. Une attitude lamentable dans la mesure où justement, comme le soulignent ces instances souveraines et superpuissantes, les sportifs n’ont rien à voir avec les options politiques des leurs dirigeants. C’est le monde à l’envers. Ni le CIO ni la FIFA n’ont jamais exclu personne lorsque les Américains ont envahi l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, lorsque l’OTAN avait assiégé la Serbie pendant 78 jours en 1992. Et on en passe. Maintenant, l’adversaire est d’un autre calibre et n’a pas froid aux yeux. On tombe ainsi dans des contradictions des prétendues vertus et valeurs morales jusque-là brandies par l’Occident. OTAN dire tout simplement que le sport et la politique, cela ne fait qu’un désormais. Sinon, on reviendra au temps des boycotts des Jeux Olympiques des années 70 et 80. Chaque médaille a son revers.
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