Transfusion - Service minimum à la banque de sang


Marche-arrière. La menace de grève générale des employés du centre national de transfusion sanguine (CNTS) à Ampefiloha s'est réduite en un service minimum, hier. Ils n'ont pas suspendu la livraison des poches de sang, comme ils l'ont souligné mardi, lors de l'annonce de cette grève générale. « En tant que médecins et personnels de santé, nous avons l'obligation d'assurer la santé publique, en continuant la distribution des poches de sang. Nous avons ainsi décidé d'entamer un service minimum, jusqu'à la réponse de nos requêtes », selon la déclaration des membres du syndicat de vie de société du CNTS, hier. Avec ce service minimum, les stocks de la banque de sang sont à risque. Ces employés vont bloquer le fonctionnement des sites de collecte mobile, qui assurent notamment ce stock. Il n'y aura plus que les familles des malades qui vont assurer cette réserve, alors que souvent, elles ne remplissent pas les critères requis. « Un donneur de sang ne doit pas prendre de médicaments ni boire de l'alcool, mais souvent, les familles des malades nous le cachent, alors que c'est périlleux pour les malades », explique le Dr Fanja Andria­navalojaona, médecin au CNTS. Pour reprendre le travail, ces employés du CNTS exigent le départ immédiat de leur directeur, qu'ils accusent de blocage dans le fonctionnement du centre. « Il y a des affectations injustes, un manque de matériel toute l'année, le non respect des droits des donneurs de sang », citent entre autres, ces employés du CNTS. Ils réclament également le paiement de leur prime de rendement, de 2012 à 2016. M.R.
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