Festival de chorales de collégiens d'Afrique - Les écoles offrent un récital


Du 29 janvier au 2 février, soixante-quinze élèves issus de huit écoles internationales d’Afrique et d’Angleterre se sont réunis à Antananarivo à l’occasion de la troisième édition du Festival de chorales de collégiens d’Afrique, et qui a pour but de développer la compréhension, la connaissance et l’appréciation de la musique. L’Afrique du Sud, la Zambie, le Kenya, le Nigéria, le Qatar, l’Éthiopie, l’Angleterre, et Madagascar ont été représentés cette année. La Grande île a hébergé ce festival pour la première fois, suite à sa première participation en Afrique du Sud, l’année dernière. Chaque école participante est représentée par six choristes âgés de onze à treize ans sélectionnés à l’issue d’une audition rigoureuse dans leurs établisse­ments respectifs. Ensemble, ils ont formé une grande chorale dirigée par Stéphanie Gravelle, professeur de chorale à l’International School of Beijing, accompagné au piano par Selam-AmyTadesse, professeur de musique d’Addis-Abeba. La professeur de musique Kristen Van Ollefen, quant à elle, s’est chargée de la coordination technique et logistique du festival. Durant ces cinq jours de rencontre et d’échanges, répétitions intenses, ateliers et jeux ont meublé le programme. « Nous avons préparé notre prestation depuis environ quatre mois. Il y a eu des répétions individuelles, puis en groupe, et ensuite avec tous les participants. C’était très enrichissant. Je me suis faite de nouveaux amis qui partagent la même passion que moi. Avoir participé à ce festival me donne envie de continuer dans le domaine du chant et d’avoir confiance en moi », raconte Adriana Tia Ramaroson, une collégienne en classe de cinquième à l’American school d’Antananarivo.Le festival s’est clôturé par un concert de gala qui s’est tenu au CCI Ivato, l’après-midi du samedi 1er février.

Œuvres africaines

Le public a été émerveillé par la qualité de la prestation de chaque école. Neuf morceaux, majoritairement africains, ont été brillamment interprétés sur scène. « Habari Nzuri », « Thulele Mama ya », « Ad Astra », et d’autres titres ont été une vraie délectation pour le public venu nombreux. « C’était émouvant. Le répertoire, l’ensemble vocal, et la musique ont pu transporter l’âme », a ressenti Hasina Raharinomenjanahary, une femme dans le public. L’Association for Music inInternational Schools, ou AMI, l’entité organisatrice affiche sa satisfaction, «Le soutien du public et le déroulement de l’organisation en général nous ont plu », avoue Danielle Andriantsiferana, responsable communication de l’American school d’Antananarivo.  
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