Besarety - Tollé des habitants contre la montée des eaux


L’écoulement des eaux de pluie à Mahavoky-Besarety est difficile, malgré les récents travaux de réhabilitation du pont-dalot. Les habitants haussent le ton. Lala Andriatiana Rabearivelo, un habitant de Besarety est sur les nerfs. La veillée funèbre d’un membre de sa famille, dans la nuit du nouvel an, a été amère pour lui et sa famille, à cause de la montée des eaux dans son quartier. « Nous étions obligés de déplacer le corps sur la partie la plus élevée de la maison, car l’eau a atteint le niveau de la table sur laquelle, il a été placé», assène-t-il. Beaucoup d’habitants de ce quartier n’auraient pas dormi, à cause de ce phénomène. « Mon lit et ma couverture ont été trempés», raconte un vendeur de charbon de bois. A Mahavoky-Besarety, des employés d’un commerçant d’appareil électroménagers passaient le balai dans le magasin pour tenter d’assécher le sol, submergé, hier matin. Le commerçant sort devant son magasin les articles démolis par l’eau. Colère Toutes ces personnes ont évoqué un phénomène catastrophique. « Nous habitons ce quartier depuis plusieurs années. Mais nous n’avons jamais vu un tel phénomène. Il était impossible de sortir de la maison, car le courant d’eau était très fort. Il y a eu des fortes ondulations,», témoigne Roger Rabearisoa, un habitant de Besarety. Ce n’est que vers 9 heures du matin, que l’eau commençait à tarir sur les chaussées de Besarety et de Mahavoky. Cette montée des eaux a crée de la colère dans ce quartier. Un mouvement d’indignation a failli éclater, hier matin. Ses habitants se sont regroupés près du pont-dalot fraîchement réhabilité et s’apprêtaient à brandir une banderole, avec l’inscription, « Nous refusons les travaux mal-faits ». Ils ont abandonné cette option. Mais ils ont martelé leur insatisfaction devant les résultats des travaux de réhabilitation du pont-dalot à Mahavoky-Besarety. Pour eux, c’est la raison de la stagnation des eaux dans ce quartier. Ainsi, les travaux doivent être refaits pour éviter que ce problème ne se reproduise. Des passants indiquent, en outre, que ce sont les déchets en plastique, jetées ici et là qui ont bouché l’évacuation d’eau et qui ont rendu difficile l’écoulement des eaux de pluie. Ni le gouverneur d’Analamanga grâce à qui, ces travaux de réhabilitation ont été réalisés, ni l’Entreprise chargée des travaux, n’ont été joignables, hier.
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