ANTSIRANANA - L’opération CIN au ralenti


Deux mois après le début de l'opération jugement supplétif d’acte de naissance (JSAN) et de la Carte d’Identité Nationale (CIN), seulement mille cent personnes ont bénéficié de cette opération. En outre, il y a trois cents quatre vingt dix huit jugements rendus et actes de naissances délivrées. D'après ces chiffres, on constate que beaucoup de jeunes n’ont pas la volonté à obtenir la CIN, car selon la projection suivant le Recensement General de la population et de l’habitation RGPH-3 en 2018, le nombre de la population Antsiranaise qui devrait atteindre l’âge de dix-huit ans en 2022 est estimé à 93 267 âmes. D'après l'enquête menée à la préfecture d’Antsiranana, quelques raisons qui peuvent en être la cause, telle que l'habitude des urbains à se munir de la carte d’identité en raison des exigences des banques et des microfinances dans le quotidien. L'existence de différents projets menés par des partenaires qui ont fait des opérations similaires au tribunal et dans les communes, a également facilité l’obtention des cartes d’identité nationale. Obstacles significatifs À part être un droit fondamental du peuple, la CIN est très importante pour plusieurs raisons : le voyage, le vote, pour la recherche d’emplois en dehors du secteur agricole, et les possessions de terrain. Mais, certains sont ignorants de son importance. D’autres n’ont simplement aucune idée du processus de ce document. Les uns ont peur que les autorités locales les autres profitent à travers la signature des documents qu’ils ne peuvent pas lire ni comprendre… Le taux des enfants de familles monoparentales qui n’ont aucun document d’identité est encore plus élevé dans la ville. Des barrières financières et la peur des autorités officielles sont toujours des obstacles significatifs dans les zones reculées
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