Fin d'année - L’esprit de Noël s’installe peu à peu


Les décorations de Noël font leur apparition dans les grands marchés de la capitale. Les marchands de rue ainsi que les magasins étalent les décorations de Noël. « Les clients commencent à acheter des décorations pour le sapin de Noël. D’autres passent pour demander les prix et pour s’y préparer », livre Marina, une commerçante du côté d’Analakely. Les guirlandes de Noël ornent les marchés. Les prix varient entre 3 000 ariary jusqu’à 5 000 ariary et il y en a de toutes les couleurs et de toutes les formes. « Les clients peuvent négocier le prix. On essaie de les comprendre vu la situation actuelle. Parfois, certains achètent en gros pour ensuite les revendre », indique un responsable de magasin à Analakely. Pour les boules de décoration, un paquet de dix se chiffre à 5 000 ariary. « Les boules décoratives emballées dans un carton sont plus onéreuses. Le prix varie de 10 000 ariary et 15 000 ariary, tandis que les jeux de lumières sont les plus recherchés par les clients », indique Minosoa, commerçante de décoration de Noël. Pas de budget Les prix des objets décoratifs n’ont pas connu de selon les commerçants. Comme chaque année, les sapins de Noël marquent l’événement. Leur prix connaît une légère hausse, la plus petite taille est de 15 000 ariary tandis que la plus grande peut s’acheter à 80 000 ariary. Malgré la situation sanitaire et la conjoncture, l’ambiance festive résonne au cœur de la capitale. Les clients font les emplettes pour la fête de fin d’année, mais également pour la fête de Noël. Pour les familles interrogées, aucun budget n’est affecté aux fêtes de fin d’année. Les parents se contentent d’acheter des jouets et des petits cadeaux pour leur enfants. « Il est difficile de calculer à l’avance le budget pour les fêtes. Ma femme et moi n’avions prévu que des jouets pour les enfants. Nous allons économiser pour pouvoir faire les emplettes de Noël », avoue un père de famille. Pour le repas en famille, chaque famille essaie d’adapter son budget. « Comme on est trois à la maison, on n’a pas prévu une grande fête avec un grand repas. On essaie de faire avec ce qu’on a. De plus, même le riz coûte cher actuellement, on ne peut pas vraiment se permettre d’engager de grandes dépenses pour cette fête », explique Jeremia, une mère de famille, faisant ses courses à Mahamasina.
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