Diana - Le Nord face à de graves menaces


De nombreux acteurs concernés se sont penchés sur le projet MAP on CDRFI à Antsiranana pour renforcer la résilience de la région. Des acteurs qui représentent les secteurs public et privé ainsi que la société civile, l’Acadé­mie Malgache et l’Université se sont penchés sur le projet « Multi-actor partnership on Climate and Disaster Risk Finance and Insurance » (MAP on CDRFI). C’était lors du deuxième dialogue thématique national, focus Nord, tenu à Antsiranana pendant trois jours (du 29 novembre à hier). La rencontre a eu pour objectifs de renforcer les compétences de ces acteurs à comprendre le nouveau concept. Projet qui va œuvrer pour un avenir résilient au changement climatique. Le Nord est l’une des régions les plus vulnérables face au changement climatique, et la plus exposée aux catastrophes naturelles, telles que les cyclones et les inondations. Elle est affectée en moyenne par trois à quatre cyclones chaque année. Ce dialogue a donc permis aux participants d’identifier les risques climatiques dans la région Diana et les initiatives déjà existantes. Le dernier jour, mercredi, les participants se sont concentrés davantage sur l'assurance climatique car il y a beaucoup d'acteurs intéressés par le sujet. Selon les explications, les impacts des catastrophes sont de plus en plus importants et les prévisions annoncent une augmentation de leur force à cause du changement climatique. Pourtant, Madagascar dispose d’un soutien financier limité pour faire face aux impacts du changement climatique. Le pays doit donc prendre conscience de la nécessité d’investir dans la préparation, l’atténuation et la prévention afin d’affronter ces catastrophes. « De nombreux risques climatiques existent dans la région Diana, pour ne citer que la montée des eaux et le varatraza (alizé) qui souffle aujourd’hui pendant des mois, hors de sa saison habituelle, empêchant toutes les activités de pêche. Et pour enfoncer le clou, il y a la destruction des écosystèmes marin, côtier et terrestre», souligne Fenitra Jeremiah, responsable de renforcement des capacités du projet MAP InsuRési­lience . D’où la nécessité de consolider la résilience de Madagascar aux chocs climatiques, par la création d’un partenariat multi-acteurs au niveau national et une collaboration avec un réseau international.
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