TOAMASINA - Une trentenaire et son fils tués dans leur maison


Un fait-divers qui fait froid dans le dos. Avant-hier, aux alentours de midi et demi. Une double découverte macabre a suscité l’émoi dans la parcelle 21/13 du quartier de Morarano à Toamasina. Une jeune femme de trente-et-un ans et son fils de douze ans ont été froidement tués chez eux. Des blessures à l’arme blanche ont été relevées sur la tempe de la trentenaire dont le corps sans vie a été retrouvé gisant sur le parquet. La dépouille mortelle de son fils se trouvait en revanche sur un lit. Le garçonnet avait les mains ligotées. Un oreiller couvrait son visage comme si on s’en était servi pour l’étouffer. Sa tête était par ailleurs couverte de sang. La maison était cadenassée de l’extérieur lorsque le crime a été porté au grand jour. Selon les estimations, le double meurtre a été commis dans la nuit de vendredi à samedi. La macabre découverte étant effectuée près de trois jours après l’homicide, les corps étaient en état de décomposition. La mère de famille était agent commercial. Elle vendait des puces téléphoniques et des cartes prépayées. Quotidiennement, elle quittait le foyer tôt le matin pour n’y revenir qu’en fin d’après-midi. Scolarisé dans les environs, son fils rentreait déjeuner à midi. Odeur inquiétante « Vendredi soir aux alentours de 19 heures, j’étais passé voir ma sœur et mon neveu pour parler un peu. Tout semblait bien aller pour eux lors de mon passage. Dimanche après-midi, lorsque je suis revenu, leur maison était fermée de l’extérieur », confie le petit frère de la défunte. À ce moment-là, le compagnon de la mère de famille était également venu. Ce dernier devait emprunter une bassine pour faire sa lessive. N’y ayant vu personne, les deux hommes sont rentrés bredouilles. « Lundi vers 5 heures du matin, en y revenant une fois de plus, personne ne m’a ouvert, pour la troisième fois. À midi après le travail, j’étais encore passé. C’est alors que les voisins m’ont fait savoir que la maison était fermée depuis samedi. Une odeur inquiétante m’a interpellé lorsque je me suis introduit par une ouverture. En ouvrant la porte, j’ai été pétrifié en découvrant le corps de ma sœur et celui de mon neveu », confie le frère de la défunte.
Plus récente Plus ancienne