Vohémar - Un grossiste chinois tué dans un braquage


Un Chinois octogénaire, grossiste à Vohémar, a été victime de vol à main armée suivi de meurtre, mercredi vers 22h30. L’autopsie n’a pu être pratiquée. Crime odieux à Vohémar, dans la Sava. Quatre bandits cagoulés et puissamment armés ont fait irruption, mercredi vers 22h 30, chez un grossiste chinois, âgé d’à peu près 80 ans, selon la gendarmerie. Ils l’ont tué et ont volé une somme importante. La police et la gendarmerie sont venues sur les lieux, mais les malfaiteurs étaient déjà hors de portée, ne laissant aucune trace dans l’ombre. « L’octogénaire a succombé quand il a été transporté à l’hôpital. À notre arrivée chez eux, sa femme était au sol et inconsciente. Pourtant, elle a pu être ranimée sur place. Puis, nous avons continué le ratissage dans leur domicile spacieux, au cours duquel un civil a été touché par la balle ricochée de la police. Nous ignorons ce que ce quidam venait faire à la maison des victimes », raconte un officier supérieur au téléphone. Autopsie La famille prise pour cible vend de produits de première nécessité. Elle n’avait pas de gardien. « Nos éléments en patrouille ont été mobilisés après l’alerte qui a été donnée un peu tardivement », explique l’officier. « La femme de cet opérateur ne peut pas encore déterminer le préjudice. Elle est toujours sous le choc. En plus, elle nous a demandé de faire attendre les procédures d’enquête. Nous les commencerons après les obsèques. Quoi qu’il en soit, la police et nous poursuivons la recherche des auteurs du crime », ajoute le même interlocuteur. Selon les informations glanées auprès des forces de l’ordre et de l’hôpital de Vohémar, la dépouille du défunt n’a pu être autopsiée. « Après avoir lavé le corps, la famille l’a immédiatement emporté. Nous ne savons pas pourquoi. Or, l’examen médico-légal doit certainement être effectué suivant la réquisition judiciaire », signale un médecin. « Enfin, l’octogénaire n’a pas été abattu par balle. À première vue, il aurait été étranglé. C’est bien dans ce cas qu’il nous faut le rapport d’autopsie pour en savoir plus », souligne un policier aussi présent au constat. Quarante-huit heures après ce vol qualifié doublé d’assassinat, les premiers éléments du renseignement et de l’enquête de voisinage en possession des enquêteurs ne permettent pas encore de révéler grand-chose.
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