Réforme de l'éducation - La suppression du CEPE dans l’air


Les réformes de l’éducation sont maintenues. Elles seraient appliquées dès cette nouvelle année scolaire. Les réformes inscrites dans le Plan sectoriel de l’éducation (PSE) seraient appliquées, à partir de cette année scolaire. « En principe, l’examen pour l’obtention du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) sera supprimé en 2021. Ce sera annoncé de manière officielle, avant la rentrée qui est fixée le 26 octobre », indique une source auprès du ministère de l’Éducation nationale, hier. Si cette suppression de l’examen du CEPE est validée, les élèves de la classe de septième attendront la fin de la sixième, pour passer un autre examen. Il sera sanctionné par un autre certificat. Cet examen sera organisé au niveau des régions et non plus, au niveau national. Cycle de neuf ans Le nombre d’enseignants à recruter au niveau des écoles primaires publiques (EPP) « Manarapenitra » confirmerait la suppression du CEPE, et la mise en œuvre progressive d’une éducation fondamentale de neuf ans, dès cette année scolaire. Douze postes d’enseignants sont disponibles dans chacune de ces écoles publiques, nouvellement construites. Il y aura, donc, six niveaux dans ces écoles et deux enseignants par niveau d’étude. Cela coïncide avec l’éducation fondamentale de neuf ans. Elle se répartit en trois sous-cycles, de trois niveaux, chacun. Le premier sous-cycle sera composé des classes de onzième, de dixième et de neuvième. Les classes de huitième, de septième et de sixième formeront le second sous-cycle. Et le troisième sous-cycle sera composé des classes de cinquième, de quatrième et de troisième. Ces neuf ans d’études seront sanctionnés par un diplôme de fin d’études de l’enseignement fondamental. Les sortants seront aptes à contribuer au développement du pays. Si tout semble être bien organisé dans ces nouvelles écoles, dans les anciens établissements scolaires, aucune réorganisation n’est prévue. « Pour le moment, nous n’avons reçu aucune instruction sur la fusion du primaire et du secondaire », indique un responsable de la circonscription scolaire (Cisco) à Antananarivo. Le manque d’infrastructures et de ressources dans ces établissements ne simplifierait pas la mise en œuvre de ce t te reforme. La capacité d’accueil des établissements ne permet pas d’accueillir six niveaux d’études, voire neuf. Et il n’y a pas assez d’enseignants dans les écoles publiques où les enseignants tiennent des classes multigrades dans plusieurs établissements. Cette modification de l’éducation fondamentale en neuf ans d’études apporte son lot de complications aux écoles privées. Pour elles, ce sera un investissement de plus, avec l’extension de leur bâtiment et le recrutement de nouveaux enseignants. Des techniciens du ministère de l’Éducation nationale discutent de la mise en œuvre de cette réforme, actuellement.
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