Baccalauréat - Une calculette programmable saisie lors de l’épreuve de mathématiques


Un candidat a été surpris avec une machine à calculer programmable, hier au lycée moderne Ampe­filoha. D’après le chef de centre Tsinjo Ny Aina Rakotobary, il a été surpris par un membre du jury lorsque les candidats commençaient à s’asseoir dans la salle. « Au lycée Moderne Ampefiloha, il n’y avait pas de triche. Tout est en ordre. Les candidats sont fouillés de fond en comble en entrant dans la salle. Ils sont même suivis dans les toilettes. Lorsqu’ils restent plus d’une minute aux toilettes, nous leur demandons de sortir immédiatement. Un candidat a été surpris avec une machine programmable lors de l’épreuve de mathématiques. Il a été tout de suite convoqué au bureau des surveillants. Aucune sanction n’a été décidée. Nous avons juste confisqué la machine. Désormais, nous renforçons les surveillants dans les salles », explique-t-il. Il poursuit qu’ils ont toléré l’incident car le candidat est dans la série littéraire. L’usage d’une machine à calculer programmable permet de traiter les suites numériques ou les algorithmes. Il suffit d’aborder le sujet et de programmer la machine pour qu’elle donne les réponses. Le surveillant a communiqué que l’usage de la calculette constitue une tentative de fraude. Selon Solonjaka Rakoto­nasy, directeur de l’office du baccalauréat, il ne s’agit pas d’une tentative de fraude mais le candidat a simplement apporté une calculatrice programmable qui n’est pas autorisée lors de l’examen. Une source a également fait savoir que plusieurs candidats au sein du centre lycée Nanisana faisaient des allées et venues dans les bureaux du surveillant, hier lors de l’épreuve de mathématiques. « Le chef de centre est intervenu. Un candidat commençait à demander à ce qu’il soit épargné », raconte cette source. Au début des épreuves lundi, le professeur Mamy Raoul Ravelo­manana, président de l’université d’Antananarivo a rappelé que seules les machines à calculer scientifiques peuvent être utilisées durant l’examen. Ceux qui sont surpris en train de frauder ne pourront pas se présenter à un examen officiel, pendant cinq ans.  
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