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La pandémie de Covid-19 a multiplié les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Des mesures sont à prendre pour réduire ce nombre d’ici quelques années. Le nombre des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer s'est multiplié après la Covid-19. Le centre Madagascar Alzheimer Masoandro Mody a rapporté un taux inquiétant, hier. " Si avant la pandémie de coronavirus, on comptait près de quinze personnes par mois se renseignant et prises en charge à cause d'un cas d’Alzheimer, le chiffre est inquiétant en ce moment. Après cette pandémie, on pouvait compter jusqu'à quatre à cinq personnes par jour", rapporte, Muriel Rason-Andriamaro, la vice-présidente fondatrice de ce centre, à l'occasion du mois mondial de la maladie d'Alzheimer qui a été lancé, hier. Le centre reçoit plus de patients qu'avant la Covid-19. Le coronavirus est un facteur qui a motivé la détérioration de la mémoire et des capacités de réflexion, ce qui définissent l’Alzheimer. Pour ce mois mondial, le but est de réduire les risques pour tous les âges. Le centre confirme qu'il n'est jamais trop tôt ou trop tard pour prévenir cette maladie. Le centre Madagascar Alzheimer Masoandro Mody compte près de quarante personnes et reçoit tous types de patients de cette maladie. Il est possible de réduire ou de ralentir le nombre de cas d’Alzheimer et des maladies apparentées. On peut être atteint de cette maladie à tout âge mais la réduction des cas est pour le moment la seule solution. " Cette maladie est encore incurable, mais réduire les risques est la seule façon d'y faire face. Il faut prendre garde des nombreux facteurs de la maladie", conseille la vice-présidente. Ces facteurs sont notamment le tabagisme, la consommation excessive d'alcool, la sédentarité, la rareté des contacts sociaux, le traumatisme crânien ainsi que les affections comme le diabète, la perte d'audition, la dépression, l'obésité et l'hypertension. Chaque pays a aussi des facteurs à risque de cette maladie. Tels que la pollution de l'air et aussi l'accès limité à l'éducation qui entraînera cette maladie auprès des personnes jeunes. C'est une tâche commune, pour les patients ainsi que ses familles et les personnes non-atteintes de la maladie. Les devoirs de chacun seront de fournir des services et dispositifs adaptés afin d'améliorer durablement le quotidien des personnes atteintes.