Des interventions à poursuivre dans l'apiculture


Résultats satisfaisants.  Le renforcement de la compréhension commune de l'approche chaîne de valeur promue, initié par la Deutsche Gesellschaft fur Internationale Zusammenarbeit (GIZ), ayant eu comme objectif  la professionnalisation des paysans dans l'apiculture moderne, la structuration de la filière, la protection et l'augmentation des ressources mellifères, semble bien porter ses fruits. Comme l'indiquait Volaniaina Robsona, responsable de la filière miel dans le projet résilience par chaîne de valeur, hier, « cette approche a largement contribué dans la filière miel, durant ces trois années d'intervention. Trois mille ménages ont été formés dans l'apiculture moderne avec un taux de 69% d'application. Cinq mille packs de ruches ont été attribués aux paysans vulnérables. Le partenariat avec les opérateurs économiques et le secteur public a été aussi développé, entre autre avec la Société T'telo ou avec le ministère de l'Agriculture et de l'élevage, dans la production de miels de qualité ». D'ailleurs, des interventions se poursuivent dans la partie Sud de l'Ile. Dix mille tonnes de miel de qualité, destinées à la consommation locale et prévus pour l'exportation sont attendus pour la prochaine floraison de septembre à décembre. « Cela va amener une augmentation de revenu des apiculteurs de cette localité qui est reconnue comme ayant le plus faible niveau de revenu dans toute l'ile », a-t-elle poursuivi. La filière miel est à haut potentiel mais souvent mal exploité. Comme l'a souligné la GIZ, avant cette intervention, « nombreux sont encore les apiculteurs qui possèdent uniquement des ruches traditionnelles à faible rendement. Il n'ont pas connaissance des techniques modernes d'apiculture ». Mais ce problème est aussi d'ordre structurel. « Généralement, la structure de la filière n'est pas encore bien organisée, même si il existe un réseau de petites et moyennes entreprises pour la commercialisation du miel. Aucune relation commerciale avec des opérateurs privés n'est établie d'une manière pérenne. A cause de ces contraintes de qualité et de commercialisation, les producteurs n'ont aucune autre solution que de vendre leurs produits sur le marché local à un prix dérisoire », a souligné cette organisation. L'apiculture n'est pas encore une activité principale pour les producteurs. Elle est encore pratiquée en tant qu'activité secondaire après l'agriculture. Rado Andriamampandry
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