Centrale de Sahofika - Les travaux débutent avant la fin de l’année


La société Eiffage va construire une centrale hydroélectrique d’une capacité de 400 mégawatts à Sahofika commune d’Ambatolampy. Les travaux débuteront avant la fin de l’année. Le voile est levé. La société Eiffage a révélé certains détails techniques ainsi que le calendrier des travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Sahofika. Selon les informations obtenues auprès de cette société, le chantier devrait débuter avant décembre.  Mais d’autres processus précèdent ces travaux. « Nous devrions avoir toutes les informations nécessaires au bon déroulement des travaux. Le 15 septembre, notre équipe fera un déplacement sur place pour effectuer les relevés topographiques et géométriques en recourant la technologie lidar, un système de télédétection par laser. Cette étape sera suivie par les études géotechniques », a expliqué hier Benoît Turmine, directeur d’Eiffage Madagascar. Ce groupe français vient de remporter le mois dernier le contrat de construction d’une centrale hydroélectrique sur le fleuve Onivé plus précisément sur le site de Sahofika. Actuellement, plusieurs villes du pays subissent des problèmes d’alimentation en électricité. Le délestage s’incruste dans la vie quotidienne des foyers malgaches. Pour faire face à ce problème, le gouvernement avait lancé le projet de construction de plusieurs centrales hydroélectriques dont celle de Sahofika. Celle-ci sera connectée au réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). « Tout le monde connait l’enjeu du secteur énergie dans la venue des investisseurs au pays. Dans ce sens, Eiffage va construire sur ce site une centrale hydroélectrique d’une capacité de 400 mégawatts », a fait savoir ce responsable avant de continuer que  « les énergies produites seront ensuite revendues à la société Jirama à un tarif préférentiel », a révélé ce responsable d’Eiffage Madagascar. La centrale de Sahofika est un projet titanesque. Selon les estimations de ce responsable, « le site ne serait pas opérationnel dans les deux prochaines années ». Plusieurs travaux attendent encore la société avant le début du chantier proprement dit. La réhabilitation d’une piste de 100 kilomètres reliant le site à la ville d’Ambatolampy en fera partie. « Celle-ci est nécessaire pour la circulation de gros engins », soutient ce responsable. Lova Rafidiarisoa
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