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Dans un document publié par la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), qui compile des points de vue et analyses sur le développement de l’intelligence artificielle (IA) sur le continent, il est souligné que si les gouvernements parviennent à relever les défis que présente cette “révolution technologique”, celle-ci peut être un moteur de croissance, de développement et de démocratisation. Ainsi, pour un pays en voie d’émergence comme Madagascar, l’intelligence artificielle permettrait aux institutions, aux travailleurs, aux entrepreneurs et aux entreprises d’être compétitifs et d’être à l’avant-garde de la transformation économique. Un point de vue partagé notamment par le Laboratoire d’Intelligence Artificielle de Madagascar (LIAM), une plateforme à but non lucratif qui a été créée pour “tirer avantage de l’IA et de ses applications au service du développement de la Grande Île”. “À l’heure actuelle, plus de 80 % de la population malgache vit en dessous du seuil de pauvreté. Jugée par les experts comme faisant partie de la quatrième révolution industrielle, l’intelligence artificielle est sans aucun doute une arme redoutable qui pourrait enfin sortir Madagascar de la pauvreté et la conduire vers le chemin du développement. Cependant, force est de constater que peu d’initiatives sont encore orientées vers cette ambition et Madagascar se trouve, une nouvelle fois, à la traîne de l’avancée mondiale en termes d’IA”, constate le LIAM. Et pour changer la donne, le laboratoire affirme mener des travaux de recherche en intelligence artificielle et assurer la mise en œuvre des résultats de recherche pour, soutient-il, contribuer à la lutte contre la pauvreté et au développement du pays... Pour ce faire, il collabore avec des institutions aussi bien publiques que privées, à l’instar des organismes internationaux, des universités, des centres de recherche, des organisations de la société civile et des entreprises.