Epidémie d’Ebola - Vigilance dans les ports et aéroports


Même si l’épidémie d’Ebola ne touche pas encore le territoire malgache, des mesures sont déjà prises notamment dans les ports et aéroports. Vigilance au maximum. Madagascar reste toujours sur sa garde par rapport à l’épidémie Ebola. Tous les dispositifs nécessaires sont mis en place. Huit centres de santé aux frontières sont installés dans huit localités ayant des ports et des aéroports comme Nosy-Be, Sainte-Marie, Antsi­ranana, Mahajanga, Toliara, Taolagnaro. Le centre hospitalier universitaire d’Anosiala prendra en charge des malades en cas d’alerte. « Nous avons fait l’état de lieu de tous les centres dans les frontières. Voir de près le matériel dont ils disposent dans des cas où des malades arrivent. Nous allons également divulguer toutes les informations et les documents nécessaires pour que les responsables sur les lieux puissent être au courant et agir directement si les cas se présentent », explique Dr Jean Claude Andrianiri­narison, secrétaire général du ministère de la Santé publique. Des simulations ont été effectuées. Ainsi, des commandes sont déjà effectuées pour certains équipements manquants. Des ambulances sont prêtes pour transporter les malades au CHU Anosiala. Des médecins ont déjà été formés par rapport à l’épidémie Ebola. Communications Dans le cadre du règlement sanitaire internationale, Madagascar ne peut fermer ses frontières mais doivent prendre des dispositions par rapport à l’épidémie Ebola. Le ministère de la Santé publique incite ainsi à passer directement la communication pour ceux qui traversent des pays touchés par la fièvre d’Ebola afin de pouvoir agir à temps. Des signes suspects doivent être tout de suite communiqués au niveau des centres de santé. Le secrétaire générale du ministère de la Santé publique souligne que la communication reste importante. « Comment peut-on reconnaître la maladie si personne ne communique des cas suspects. J’incite tout un chacun à ne pas tenir les informations si une personne ayant été touchée par l’Ebola entre en contact avec d’autres personnes dans un lieu précis. Ces dernières doivent être prises en charge. Il est dans notre habitude de fermer notre porte dans des cas similaires et de ne pas partager les informations. Or, c’est dans la communication que la vigilance débute car la simulation reste une simulation malgré la stratégie adoptée. La communication est essentielle », précise-t-il. Si par exemple une personne a traversé le Congo avant d’aller en Lybie, il faut qu’elle raconte son trajet. Tous ceux qui ont eu un contact avec cette personne dans l’avion ou dans un tel lieu devront tous être pris en charge.
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