Routes nationales - Les accidents de la route s’enchaînent en juillet


Mortalité routière. Le bilan humain relatif aux accidents de la circulation sur les routes nationales (RN) du dernier mois fait état de vingt-et-un morts et de cent sept blessés. Ce décompte morbide a été collecté suivant les points de situation (PS) journaliers de la gendarmerie nationale. Si une accalmie transitoire était en cours au mois de juin, les mésaventures des usagers de la route se sont multipliées depuis le 1er juillet. Au final, vingt-quatre cas ont été recensés, dont huit sur la RN7. Le début de cette vague d’hécatombes s’est produit sur l’axe vers Arivonimamo (RN1), au niveau du pont d’Iombifotsy où quatre morts et cinquante-huit blessés ont été comptabilisés. Ce drame a impliqué un camion taxi-brousse qui a chuté dans une rivière. Son bilan figure parmi les plus lourds de ces sept mois écoulés. Le conducteur a été écroué pour homicide involontaire. D’après les PS de la gendarmerie, le comportement déviant des automobilistes repose parfois sur l’excès de vitesse. La preuve en est qu’aucune trace d’alcoolémie ou d’autres circonstances aggravantes comme les défauts de papiers n’a été détectée chez le chauffeur. « Les piétons et les motocyclistes sont deux fois plus victimes, par rapport aux voyageurs à bord des véhicules », a indiqué un officier supérieur d’une brigade de la police de la route. Mesures sécuritaires Des 4x4, des poids lourds et des véhicules de transport en commun ont provoqué ces sinistres accablants du mois de juillet. Jour pour jour, il y a un an hier, l’accident d’un autobus à étage survenu à Ankazobe ayant coûté la vie à un grand nombre de passagers, avait été causé par une perte de contrôle. Quelques vingt morts et cent trois blessés avaient été répertoriés, tous des pèlerins de la section des jeunes chrétiens (STK) de l’Église reformée de Soavinandriana-Itasy. « On devrait systématiquement accroître l’effectif des gendarmes et des policiers déployés au bord des routes pendant la période des vacances», a insisté Bona Tanteliniaina, un transporteur d’une coopérative de zone nationale, à Fasan’ny Karàna. De son côté, l’agence des transports terrestres (ATT) vient d’ implanter, en particulier sur la RN4, des avertisseurs, ainsi que des casseurs de vitesse pour réduire les risques d’accidents sur les lieux périlleux.  
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