Dépôt de candidature - Andry Rajoelina en tête de liste


Il est le premier à avoir déposé son dossier de candidature à la HCC, tout en annonçant officiellement son ambition présidentielle au palais des sports Mahamasina. Le bal est ouvert. La période de dépôt de candidature à la présidentielle a démarré officiellement, hier. Andry Rajoelina, ancien président de la Transition, est le premier à ouvrir la danse en faisant déposer par son mandataire Andry Herizo Rakotozafy, les documents nécessaires à sa prétention de prendre part à la course à la magistrature suprême, hier, en début d’après-midi, auprès de la Haute cour constitutionnelle (HCC), Ambohidahy. Comme l’indique la Cour d’Ambohidahy, dans une publication sur son site web, Andry Rajoelina est le premier et le seul, jusqu’ici, a avoir déposé son dossier de candidature. Une candidature présentée par le parti « Tanora Malagasy vonona » (TGV). Ses documents requis pour prétendre s’aligner à la ligne de départ de la présidentielle déposés à la HCC, l’ancien chef d’État a officialisé sa candidature lors d’un show politique au palais des sports Mahamasina. « Je me suis toujours positionné comme une solution. Je me pose, aujourd’hui en solution pour le pays et déclare officiellement ma candidature à l’élection présidentielle. Je ne suis pas le candidat d’un parti, mais le candidat du peuple », a annoncé Andry Rajoelina. Eprouvé Dans une ambiance de campagne à l’américaine, l’ancien leader du mouvement Orange de 2009, a exposé sa motivation, ses projets, ses ambitions et sa vision pour le pays. Dans un discours qui a duré plus d’une heure, il a, notamment, déclaré que « le Andry Rajoelina de 2009, n’est plus celui de 2018 ». Selon ses dires, l’ancien président de la Transition « a été éprouvé, j’ai appris de la vie et acquis de l’expérience ». Aux côté des membres du TGV et du Groupe des partisans de Andry Rajoelina (Mapar), dans l’assistance du palais des sports ont été aperçus des députés indépendants ayant quitté les rangs du groupe parlementaire « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM), pour rejoindre les rangs « des députés pour le changement ». La présence du député Jao Jean, dit Rémi, élu d’Antsohihy, parmi les fervents défenseurs de l’administration Rajao­nari­mam­pianina, à l’Assemblée nationale, même lors des débats sur les projets de lois électorales, a intrigué. Pareillement, voir le sénateur Berthin Randriamihaingo, parlementaire élu sous les couleurs du parti HVM a, aussi, surpris. Les ténors de l’Alliance Républicaine de Madagascar (Armada), ont, aussi, été de la fête. « Lorsque je participe à une compétition, c’est pour la gagner. Je n’ai pas peur de concourir contre qui que ce soit », soutient Andry Rajoelina. Il a affirmé son intention de reprendre la clé qu’il a remise à Hery Rajaonarimam­pianina, président de la République, lors de la passation de pouvoir, en 2014. Dans sa longue allocution, il a annoncé parmi les premières mesures qu’il compte prendre la suppression du Sénat. Une initiative pour faire de l’économie afin de pouvoir faire face à d’autres priorités affirme-t-il. Une intention qui implique de réviser la Constitution, donc de passer par un référendum. L’administration Rajoelina, en 2010, a, pourtant, défendu contre vents et marées les innovations, la pertinence et la fiabilité de cette Loi fondamentale.  
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