À la fin de l’année, le CHU fera l’acquisition de deux robots chirurgicaux. Cet événement est une avancée majeure pour la médecine à La Réunion, seul département français à ne pas en avoir. La bonne nouvelle a été (re)annoncée jeudi dernier à l’occasion de la première journée du 3e workshop international de chirurgie de l’obésité. Le Dr Farouk Dargaï, chirurgien orthopédiste, chef du pôle Chirurgie-Anesthésiologie à l’hôpital Félix-Guyon, a expliqué aux professionnels de santé que «le robot médical est devenu une technologie incontournable». La Réunion était, jusqu’à présent, le seul département français à ne pas en posséder. Une injustice bientôt réparée. Dr Radwan Kassir, chirurgien digestif, vante les bienfaits d’une telle technologie : «La robotique permet de faciliter la tâche aux chirurgiens». Evidemment, le docteur reste toujours aux commandes. Cependant le robot assistant, de son petit nom Da Vinci®, permet une «plus grande précision du geste chirurgical» mais aussi d’opérer «des zones plus difficiles d’accès» complète le Dr Farouk Dargaï. Si le robot peut être utilisé pour des interventions digestives, d’autres spécialités comme la chirurgie thoracique ou urologique ne seraient pas en reste. L’objectif est surtout de pouvoir «proposer aux patients une technologie qui permet un rétablissement plus rapide», ajoute le chef de pôle. © JIR
À la fin de l’année, le CHU fera l’acquisition de deux robots chirurgicaux. Cet événement est une avancée majeure pour la médecine à La Réunion, seul département français à ne pas en avoir. La bonne nouvelle a été (re)annoncée jeudi dernier à l’occasion de la première journée du 3e workshop international de chirurgie de l’obésité. Le Dr Farouk Dargaï, chirurgien orthopédiste, chef du pôle Chirurgie-Anesthésiologie à l’hôpital Félix-Guyon, a expliqué aux professionnels de santé que «le robot médical est devenu une technologie incontournable». La Réunion était, jusqu’à présent, le seul département français à ne pas en posséder. Une injustice bientôt réparée. Dr Radwan Kassir, chirurgien digestif, vante les bienfaits d’une telle technologie : «La robotique permet de faciliter la tâche aux chirurgiens». Evidemment, le docteur reste toujours aux commandes. Cependant le robot assistant, de son petit nom Da Vinci®, permet une «plus grande précision du geste chirurgical» mais aussi d’opérer «des zones plus difficiles d’accès» complète le Dr Farouk Dargaï. Si le robot peut être utilisé pour des interventions digestives, d’autres spécialités comme la chirurgie thoracique ou urologique ne seraient pas en reste. L’objectif est surtout de pouvoir «proposer aux patients une technologie qui permet un rétablissement plus rapide», ajoute le chef de pôle. © JIR