Réconciliation nationale - Le CFM favorise le dialogue


Dans le cadre de sa mission pour la réconciliation nationale, le «Conseil du Fampihavanana Malagasy» (CFM) n’a cessé de prôner le dialogue entre toutes les parties concernées. Avant-dernière ligne droite pour le «Conseil du Fampia­havanana Malagasy» (CFM) qui a entamé hier, sa deuxième réunion trimestrielle. Son président, Alphonse Maka l’a annoncée dans son discours d’ouverture, soulignant toutefois que cette fin de mandat aura été marquée par les nombreuses démarches entreprises par le CFM dans le cadre de la réconciliation nationale, objet de sa principale mission depuis sa mise en place en 2017. En effet, le mandat actuel du CFM prend fin au mois d’août prochain où se tiendra donc en principe sa dernière session trimestrielle. En attendant, Alphonse Maka a rappelé hier les grandes actions menées par le CFM. La plupart de celles-ci ont déjà été consignées dans ses rapports annuels remis aux différentes instances concernées dont notamment le président de la République, le gouvernement, les deux chambres du Parlement et la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). À l’issue de la cérémonie d’ouverture, le président du CFM a répondu aux questions de la presse sur les sujets brûlants de l’actualité. Concernant par exemple les rencontres du CFM avec les politiques, Alphonse Maka a indiqué: «Effectivement, depuis 2019, il y a eu de nombreuses rencontres avec les différentes entités politiques qu’elles soient au pouvoir ou dans l’opposition. Nous avons également rencontré des entités de la société civile, des autorités traditionnelles et religieuses. Ces rencontres ont permis au CFM d’élaborer un référentiel qui est surtout le fruit des collectes d’idées suite aux descentes sur terrain effectuées par les membres du CFM, et des recommandations de la part des forces vives de la nation…». Apaisement La concertation nationale, la liste électorale ainsi que certaines manifestations actuelles de l’opposition ont également figuré parmi les questions posées au président du CFM. S’agissant d’abord des tentatives de certains leaders de l’opposition d’organiser des manifestations politiques, dont entre autres celle qui était récemment prévue à Antsirabe par le président du Tiako i Madagasikara (TIM) Marc Ravalomanana, mais qui n’a pu avoir lieu faute d’autorisation de la part des responsables locaux, Alphonse Maka a indiqué : «Toutes formes de provocation ne favorisent pas la consolidation de la paix, on devrait y mettre fin. Le dialogue constitue la meilleure solution pour parvenir à l’apaisement…». Dans ce même sillage, il a enchaîné : «La devise du CFM est de favoriser le dialogue. La tenue d’une concertation nationale en est une option, et le CFM n’y voit pas d’inconvénient…». À propos de la liste électorale, et plus particulièrement sur la question (ou le problème) des doublons, le président du CFM note : «L’existence de ces doublons entache la sincérité du vote et donc ils peuvent être source de fraudes électorales. Mais l’Etat a bien fait de procéder à la refonte de la liste électorale afin qu’on n’ait plus affaire à ces doublons, et partant d’éviter une nouvelle crise post électorale. L’apaisement politique dépend surtout de cette refonte de la liste électorale».
Plus récente Plus ancienne