Festival Donia - L'île aux parfums est en effervescence


C’est parti, le festival Donia 27e édition a démarré mercredi. Le député Roland Ratsiraka, choisi par le comité d’organisation du festival de Nosy Be (Cofestin) comme président d’honneur, a prononcé l’ouverture officielle de toutes les festivités. Comme à chaque édition, le carnaval d’ouverture a inauguré les cinq jours de festivités . Les préambules ont donc commencé vers 14h30 sur la place du Château d’eau pour rejoindre ensuite le stade d’Ambo­divoanio où se sont placés quelques responsables locaux et des partenaires. Les autorités locales ont brillé par leur absence lors de cette cérémonie officielle, à l’exception des quelques conseillers municipaux. Quelle que soit la raison, on a remarqué que les personnes présentes ont toutes apprécié le talent et la créativité des jeunes carnavaliers. Cette fois, outre le défilé, le changement notable a été les trois arrêts au cours desquels les participants, regroupés au sein des associations, ont pu faire librement, sans contrainte de temps, la démonstration de danses et chorégraphies qu'ils ont préparées depuis certains temps. Vingt-sept ans après Le nombre des participants a nettement augmenté par rapport aux éditions tenues avant le confinement. De fait, ce traditionnel carnaval a retrouvé ses origines. Une situation qui n’a pas du tout arrangé les automobilistes et les chauffeurs de taxis-bajaj qui sont ennuyés par la durée indéterminée du défilé. Certes, personne n'a de connaissance ou d'expériences particulières sur l'organisation d'un grand carnaval, mais le fait de créer et de rassembler des idées pour le carnaval, dont les déguisements, les maquillages, les uniformes, les masques, les types de danse, les thèmes …, signifie que les jeunes festivaliers sont doués et inspirés. À chaque carnaval, ils évoluent différemment avec leur propre langage, leurs propres traditions et coutumes. Ils présentent tous des points communs et des similitudes. Outre le traditionnel défilé, le carnaval est l'occasion de joutes, de rencontres et de spectacles insolites. « Depuis des années d’existence, le festival Donia reste toujours un mode de vie destiné à développer les jeunes, à faire émerger leurs talents, à promouvoir la culture. Soyons fiers de notre évènement culturel car vous , les spectateurs, êtes les premiers sponsors » a affirmé Amida Sanna, présidente du Cofestin, lors de son intervention. Bref, si on se réfère à l’affluence des Nosybéens aux deux côtés de la route principale de Hell-ville et au stade municipal d’Ambo­divoanio, la cote du festival est toujours au beau fixe, vingt-sept ans après ses débuts. Sa fin n’est pas pour demain. Et pour cause, le Cofestin envisage déjà une autre formule à l’occasion de la prochaine édition. Côté spectacle nocturne, les retrouvailles avec Lianah et Dadi Love respectivement seront très chaudes pendant la soirée de jeudi. Les festivaliers auront aussi droit à d’autres genres que le salegy qui, il faut noter, reste le rythme le plus enraciné, le plus apprécié, le plus naturel dans ce magnifique coin de paradis. Citons entre autres les prestations de Nela Brown , Zanaka Mahafaly, Zanak’Androy…
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