Bilan covid-19 - Trente décès comptabilisés en deux jours


La nouvelle vague de l’épidémie de coronavirus tue davantage que l’année dernière. Les victimes s’éparpillent dans plusieurs régions. L’évolution de l’épidémie de coronavirus est de plus en plus alarmante. Trente décès sont comptabilisés en deux jours successifs : quinze le 30 mars, quinze, également, le 31 mars. Les quinze derniers décès sont survenus dans neuf régions: cinq à Analamanga, deux à Boeny, deux à Atsinanana, un à Diana, un dans l’Alaotra Mangoro, un à Matsiatra Ambony, un à Menabe, un à Analanjirofo, un à Atsimo Atsinanana. Ce qui porte à quatre cent trente-trois le cumul de décès à Madagascar, depuis mars 2020. Dans les hôpitaux, au moins deux cent trente-neuf personnes se battent contre la mort. Elles développent les formes graves de la maladie à coronavirus. Des malades qui n’ont pas été confirmés positifs au coronavirus mais qui présentent les symptômes de la forme grave de la maladie, seraient, également, en état critique dans les hôpitaux. L’évolution de la maladie serait très rapide et imprévisible. On peut en mourir très rapidement. « Elle se portait encore bien, extérieurement, bien qu’elle s’est plaint de la fatigue. Puis, le lendemain, on effectue un scanner, ses poumons sont atteints à 75%. Elle en décède le jour suivant », lance le proche d’une victime. Rythme effréné Les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme. L’état grippal ne devra plus être négligé. « Dès que vous présentez des symptômes suspects, comme les toux sèches, accompagnées de la diarrhée, consultez tout de suite un médecin et prenez des médicaments de traitement », exhorte un médecin. Ce dernier recommande même l’hospitalisation, pour les cas symptomatiques, vu l’évolution de la maladie. Les chiffres sur les personnes décédées augmentent à un rythme effréné. Ces chiffres vont, probablement, augmenter, vu l’évolution de l’épidémie, la hausse des cas graves, la saturation des hôpitaux et le problème d’oxygène. La demande de confinement devient de plus en plus insistante, face à la propagation de l’épidémie. « Si l’État n’a pas de solution pour freiner la propagation du virus, vu que la grande majorité de la population néglige totalement les gestes barrières. Si la capacité de soins intensifs pose problème. Instaurez les mesures de reconfinement, pour couper la chaîne de transmission du virus. Autrement, ce sera l’hécatombe!».
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