Une longue liste de médicaments n’existe pas en pharmacie. Médecins, pharmaciens, proches des malades tirent la sonnette d’alarme. Un étal presque vide dans certaines pharmacies. Des proches des malades peinent à trouver les médicaments prescrits. Plusieurs médicaments sont en rupture, actuellement. « Nous avons déjà fait le tour des pharmacies de garde à Antananarivo, aucune ne vend de Celestène et d’Hiconcil. Nous ne savons que faire, en cette soirée. L’enfant est de plus en plus fatiguée et elle a du mal à respirer», s’exprime la mère d’une petite fille de 3 ans. Le commerçant de cette pharmacie n’avait pas non plus de solution pour cette petite famille. «Il faut qu’elle demande l’avis d’un médecin. On ne peut pas prendre une décision», recommande-t-il. La liste des médicaments concernés par cette rupture est longue. «Des antihistaminiques, des antigrippes, des antiallergiques, des anti-inflammatoires n’existent pas, actuellement. Nous en discutons souvent au niveau de l’ordre des Médecins », englobe un médecin dans un cabinet médical à Ankadifotsy. Des pharmaciens citent entre autres, le Celestene, également en rupture en France, le Pneumorel comprimé et sirop, retiré du marché depuis le mois du février, son principal actif présentant des risques de trouble cardiaque selon l’Agence du médicament en France, l’Hiconcil introuvable depuis un certain temps tout comme l’Amoxicilline, le Perfalgan, le Spasfon et le Primalan. Médicaments de spécialité La plupart des médecins ne sont pas informés de la liste de ces médicaments en pénurie. «Ils prescrivent ces médicaments sans le savoir. Les familles des personnes malades sont ainsi obligées de faire le tour de toutes les pharmacies, ce qui peut retarder le traitement du malade », lance le commerçant d’une pharmacie. Des pharmaciens précisent que les médicaments de spécialité sont les plus concernés par cette pénurie. Certaines fois, ils les substituent avec des génériques, s’il y a des médicaments semblables. Cette pénurie de médicaments existerait depuis 2018. Selon un pharmacien, plus d’une centaine de médicaments sont touchés. « L’autorisation de mise sur le marché en est la principale cause, car les médicaments retirés du marché ne sont pas nombreux. Il y a du retard dans le renouvellement de l’autorisation. Des réunions ont eu lieu en 2018, mais le problème d’approvisionnement n’est toujours pas résolu. L’Etat devrait voir de près cette autorisation, pour que les malades n’en souffrent pas », sollicitent des pharmaciens.
Une longue liste de médicaments n’existe pas en pharmacie. Médecins, pharmaciens, proches des malades tirent la sonnette d’alarme. Un étal presque vide dans certaines pharmacies. Des proches des malades peinent à trouver les médicaments prescrits. Plusieurs médicaments sont en rupture, actuellement. « Nous avons déjà fait le tour des pharmacies de garde à Antananarivo, aucune ne vend de Celestène et d’Hiconcil. Nous ne savons que faire, en cette soirée. L’enfant est de plus en plus fatiguée et elle a du mal à respirer», s’exprime la mère d’une petite fille de 3 ans. Le commerçant de cette pharmacie n’avait pas non plus de solution pour cette petite famille. «Il faut qu’elle demande l’avis d’un médecin. On ne peut pas prendre une décision», recommande-t-il. La liste des médicaments concernés par cette rupture est longue. «Des antihistaminiques, des antigrippes, des antiallergiques, des anti-inflammatoires n’existent pas, actuellement. Nous en discutons souvent au niveau de l’ordre des Médecins », englobe un médecin dans un cabinet médical à Ankadifotsy. Des pharmaciens citent entre autres, le Celestene, également en rupture en France, le Pneumorel comprimé et sirop, retiré du marché depuis le mois du février, son principal actif présentant des risques de trouble cardiaque selon l’Agence du médicament en France, l’Hiconcil introuvable depuis un certain temps tout comme l’Amoxicilline, le Perfalgan, le Spasfon et le Primalan. Médicaments de spécialité La plupart des médecins ne sont pas informés de la liste de ces médicaments en pénurie. «Ils prescrivent ces médicaments sans le savoir. Les familles des personnes malades sont ainsi obligées de faire le tour de toutes les pharmacies, ce qui peut retarder le traitement du malade », lance le commerçant d’une pharmacie. Des pharmaciens précisent que les médicaments de spécialité sont les plus concernés par cette pénurie. Certaines fois, ils les substituent avec des génériques, s’il y a des médicaments semblables. Cette pénurie de médicaments existerait depuis 2018. Selon un pharmacien, plus d’une centaine de médicaments sont touchés. « L’autorisation de mise sur le marché en est la principale cause, car les médicaments retirés du marché ne sont pas nombreux. Il y a du retard dans le renouvellement de l’autorisation. Des réunions ont eu lieu en 2018, mais le problème d’approvisionnement n’est toujours pas résolu. L’Etat devrait voir de près cette autorisation, pour que les malades n’en souffrent pas », sollicitent des pharmaciens.